Importé des Etats-Unis, le roller derby est devenu en Grande-Bretagne un des sports féminins les plus en vue. De plus en plus de femmes de tout milieu social et de tous âges sont séduites par ce sport rock and roll aux montées d’adrénaline garanties.
Samedi après-midi, une vingtaine de femmes se changent : leur garde-robe de tous les jours se métamorphose en une panoplie de t-shirts roses moulants, de mini-jupes, de bas résille, sans oublier les tatouages soudain visibles… Nous ne sommes pas dans les coulisses de la fashion week mais dans les vestiaires d’un complexe sportif de l’est de Londres, où les rollergirls viennent s’entraîner chaque weekend. Aux tenues délibérément punk-rocks, s’ajoutent des surnoms gravés sur les casques tels que “Sky Rockit” à “Lady Frankenstein” en passant par “Bikini Killer. Des surnoms qui en disent long sur le spectacle qui nous attend.
Car spectacle, il y a… Et les rollergirls, une fois lancées, sont dures à suivre. En deux mots, les règles sont simplissimes : deux équipes de 5 filles s’affrontent l’une contre l’autre sur une piste circulaire, l’une en défense, l’autre en attaque. Aidée par ses coéquipières, l’attaquante de l’équipe poursuivante doit franchir le mur adverse, autant de fois qu’elle le peut dans des rounds de deux minutes. Tous les coups sont officieusement permis, et les règles sont transgressées avec plaisir.
Et le plaisir est dans la salle aussi. A chaque match, que ce soit à Londres, Birmingham ou encore Glasgow, les “gladiatrices à roulettes” font salle comble et attirent une foule hétéroclyte particulièrement réactive. Ne manquez pas les prochains jeux !
http://www.londonrollergirls.com/
E.B.