RTI : Djaaah ca fait mal

Publié le 17 août 2009 par Richman

J’ai rit quand j’ai vu M Issa Sangare Yeresso, le responsable des émissions de vacances de la Radio Télévision Ivoirienne s’en prendre aux responsables du Palais de la culture. Bien heureux de voir qu’ils ont trouver quelqu’un pour « chauffer leur rognon » comme on dit en Cote d’Ivoire. Le palais de la culture les exige de payer maintenant 2 000 000 FCFA au lieu de 800 000 FCFA par tranche en plus d’une exigence de sécurité privée que je reconnais abusive.

Je souhaite que la RTI comprenne par là, qu’elle a beau être la RTI avec le monopole de la diffusion télé du fait des lenteurs administratives pour la libéralisation, on a toujours besoin des autres. Excepté son émission midi première qu’aime bien les églises et les maquis, combien de millions ne faut il pas dépenser pour communiquer à la RTI. Alors qu’elle, les autres lui ouvrent facilement des portes à cause de son pouvoir, son monopole. Elle a des conventions avec plusieurs prestataires. Je me souviens que l’hôtel Ivoire a un moment donné avait du rompre brusquement, son contrat avec une église que je connais parce que la RTI demandait la salle.

Or lors de la grève des employés du palais, M Yereso a reconnu qu’il y’a que les salles du palais pour recevoir le public pour ses émissions. De vous à moi quel prestataire réalisant ainsi son importance, n’en profiterait pas ? Djaaah ca fait mal de payer cher, puis tu taxes cher chez toi !

Il dit que la RTI ne "gagne rien dans ces émissions, elle remplit juste son role de promotion de la culture". Là encore j’ai rit, si le palais se moque de l’intelligence des gens comme il le dit, lui se moque de quoi des gens alors ? Les sponsors de ces émissions sont là gratuitement ? Les droits d’entrée n’aident en rien ? S'ils n'aident pas pourquoi ne pas prendre les 500 places de l'hotel communal? L'émission Karaoké se tient labas, est ce que le ciel est tombé? Dites ça à d’autres !

Je remercie Soum St Felix qui ce matin a reproché à son invité de vouloir faire appel à la présidence et à la primature pour régler le problème, alors que la première hiérarchie (le ministère de la culture) est là. A force de sauter les autorités, on crée le désordre.