D’un mécanisme exceptionnel établi en urgence à l’automne 2008 à une pérennisation du système, un accord de place signé fin juillet inscrit la Médiation du Crédit aux Entreprises dans la durée.
Cet accord « reprend l’ensemble des accords pris depuis le lancement du dispositif avec les établissements de crédit, les assureurs crédit et les acteurs du capital investissement d’une part et les organisations socioprofessionnelles associées en qualité de Tiers de confiance de la Médiation d’autre part…. ».
La médiation institue la coordination des différents acteurs. La nécessité d’un travail en réseau est citée dans le discours de Christine Lagarde lors de la cérémonie de l’accord de place : « Avec la médiation, nous avons inventé une forme d’administration du XXIe siècle, fonctionnant en réseau, proche du terrain, facile d’accès, pragmatique, s’appuyant sur l’ensemble des services de l’État et les directions locales de la Banque de France mais aussi les organisations socioprofessionnelles et les réseaux consulaires, capitalisant ainsi sur les forces vives de la nation.»
Cette pérennisation de la médiation ne doit pas dispenser d’une révision structurelle de l’organisation du dialogue entre les banques et les PME avec un accompagnement des entreprises sur le long terme.
L’enjeu pour les entreprises comme pour les banques est de développer les relations avec de nombreux partenaires, acteurs publics ou privés (Oseo, Direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS), Caisse des Dépôts, Fonds Stratégique d’Investissement, Chambres de Commerce et d’Industrie, Assurance crédit, Experts comptables…) pour mieux accompagner les PME.
C’est un réseau d’acteurs qui se met en place autour des entreprises, notamment à l’initiative des acteurs publics. Les banques sont ainsi à la croisée des acteurs économiques du territoire pour ce qui concerne le financement des entreprises. Aux banques d’affirmer leur place dans cette économie en réseau.
Anne