Mais ce n'est pas le sujet de ce billet. Comme il m'est psychologiquement très difficile de rentrer dans ce genre de boutique sans repartir avec au moins un jeu sous le bras, je suis quand même allé faire un tour au rayon jeux vidéo. Et là, surprise que je n'attendais pas, au rayon PS2, je trouve un grand classique de la console à 20 euros : Killzone. Je ne pensais pas que le jeu se trouvait encore neuf en magasin, mes récentes recherches pour mettre la main dessus n'ayant rien donné jusqu'à ce jour. Bref, je décide de partir avec, et me voilà rentré chez moi pour flinguer du Helgast. J'avais déjà joué à Killzone auparavant, ce n'est pas un hasard si je cherchais spécifiquement ce jeu. Il y a trois ans, quand le jeu est sorti et que j'étais un étudiant fauché. Les obscures techniques d'installation d'un disque dur dans sa PS2 aidant, j'ai pu continuer à jouer durant cette période tout en me nourrissant à peu près normalement, c'est à dire en achetant des nouilles à 50 centimes le paquet au chinois du coin.
Vous êtes capitaine au sein d'une unité des forces armées de l'ISA (Interplanetary Strategic Alliance) et vous avez été mobilisé avec votre équipe en urgence, suite au discours de Scolar Visari (intégralement présent dans le DVD du jeu), dirigeant de l'empire Helgast, une nation hostile. Ce discours de ralliement a été tenu il y a deux jours, et des espions de l'ISA ont réussi à en obtenir le script, révélant les intentions des Helgast. Déclarant devant ses troupes armées la fin de l'oppression de son peuple, Visari a très clairement laissé entendre le lancement prochain d'actions armées à l'encontre de l'ISA, sur Terre. Les premières flottes Helgast ont été aperçues dans les ciel de Vekta et vous serez chargé de les en faire partir avec leurs occupants, ou bien de les tuer. Avant même qu'elle n'ait été officiellement déclarée, un sentiment profond, au fond de vos entrailles, vous convainc d'une chose : la seconde guerre Helgast a commencé.
Oui, aujourd'hui le jeu n'est plus très beau. Non, il n'arrive pas à la cheville de ce qu'on peut voir maintenant avec les productions actuelles et n'est en aucun cas comparable à un jeu récent. Pourtant, en 2004, ça en jetait graphiquement. Le jeu est empreint d'une patte graphique donnant un tein particulier à l'image, un peu comme si celle-ci avait été filmée derrière un filtre. Un ton d'image que l'on retrouvera plus tard dans d'excellents jeux comme Gears of War. Autre effet spécial, pas forcément inventé par Killzone, mais présent dans celui-ci comme dans Gears of War, un effet de "Blur", lorsque le personnage sprinte au milieu des balles, le coeur à 200 battements par minute, courant de toutes ses forces pour rejoindre un abris en espérant ne pas être blessé avant de l'atteindre. Un blur qui représente à lui tout seul toute la peur, l'adrénaline et la tension que l'on peur ressentir lors d'un combat armé.