Hot fuzz

Publié le 15 août 2009 par Vance @Great_Wenceslas


Une chronique de Broots



A Londres, le policier Nicholas Angel est le meilleur de son équipe. Tellement bon qu'il fait passer ses collègues pour de simples gardiens de la paix. Le chef de la brigade décide donc de le "promouvoir" dans le petit village de Sandford, où il ne se passe rien. Aux côtés du policier local Danny Butterman qui rêve de devenir Mel Gibson, Nicholas règle quelques contraventions sans grand intérêt. Une série de crimes étranges va le remettre dans l'action…


En mettant la galette dans le lecteur, j’étais partagé entre 2 sentiments  :

    1. l’attente parce que j’avais adoré le film précédent du duo (Shaun of the dead)
    2. la crainte parce que l’humour anglais, parfois… 

Mais non, pas de souci, on a droit ici à un film bourré d’humour subtil et en même temps parfois totalement absurde et moi j’adore ça ! 

On suit donc avec plaisir la « promotion » de ce super flic qui ne vit que pour son job, qui est tout le temps à fond, pour lequel rien d’autre ne compte. Une promotion donc qui l’amène au fin fond de l’Angleterre, où il ne se passe… rien… La découverte de la vie à la campagne et de ses « coutumes » est d’ailleurs un grand moment !

Et puis finalement si, il se passe quelque chose, et, à partir de là, la réalisation pêchue et surtout la complicité des deux acteurs nous emmènent dans un tourbillon de n’importe quoi, de fous rires, d’action, le tout saupoudré de clins d’œil malins (Bad Boys 2, Point Break notamment) et bien placés.

C’est drôle, très drôle même parfois : les apparitions de Timothy Dalton en parfait suspect (soyez particulièrement attentifs aux paroles des chansons qu’il écoute quand il croise les policiers après les meurtres), la relecture « moderne » de Roméo et Juliette, la prise d’assaut d’un… supermarché, etc…

La fin est totalement grandguignolesque et bordélique, avec une réalisation toutefois un poil confuse… Dans l’esprit du film donc.


En conclusion, un bon moment, drôle et intelligent, dans le scénario comme dans l’acting.