Visite du village en nocturne

Chaque jeudi d’été , à partir de 21h, vous pouvez découvrir Ampus sous ses facettes les plus inattendues et apprendre beaucoup sur l’histoire du village. La visite est gratuite , conduite par Laura , employée de l’Office de tourisme. Il vous suffit de vous rendre au kiosque sur la Place de la Mairie.

L’assistance écoute Laura expliquer le déroulement de la visite.

Laura donne le signal du départ , soit vers le chemin de Croix et l’église (choix du jeudi 13 août), soit vers le chemin de l’eau et les lavoirs, les deux chemins seront parcourus.  Des explications claires et vivantes données avec un accent délicieux , empreint d’exotisme , vous permettent de découvrir Ampus en profondeur comme vous n’auriez pas songé qu’il pût exister. Saviez-vous par exemple qu’en ouvrant cette porte (ci-dessous , à gauche) et en empruntant les escaliers, vous avez un raccourci pour aller à l’église. Ce passage ressemble aux célèbres traboules lyonnaises. La porte  la plus proche de l’église où aboutit la “traboule” se trouve à côté de la maison  Jacquot (porte à droite sur la photo).

Ci-dessous les touristes écoutant les explications concernant l’église Saint Michel.

Le moment-clé est assurément le chemin de Croix qui fut réalisé grâce à l’intelligence et le talent de deux hommes qui ont beaucoup compté pour le village : le Père Volpato qui restaura l’église avant de s’atteler à l’énorme travail sur   “château”(emplacement où était jadis le château féodal) où fut créé le chemin de Croix, oeuvre de l’artiste céramiste Geoff Hindry . Cliquez pour découvrir Volpato et Hindry

L’une des stations dans un cadre naturel magnifique , planté d’arbres par le Père Volpato (qui nettoya le “château” avant de l’aménager. Il faut prendre le terme nettoyer au sens propre.Le lieu si beau aujourd’hui servait de dépotoir…)

Laura (qui avait demandé à Marcel Faure de venir l’aider en cas de besoin , mais elle se débrouilla fort bien seule) fait continuer la visite: A la sortie du chemin de croix , une meule qui servait jadis à détacher les grains de blé de l’épi. Un cheval faisait tourner la meule . C’était l’équivalent du travail au fléau.

Ci-dessus, photo de droite, vous avez une loge à cochons ou cochonnier . Il en subsiste plusieurs dans la partie la plus ancienne du village. Creusées dans le mur des maisons , les loges à cochons étaient de petite taille. Il faut songer aux pauvres bêtes qui y passaient leur existence sans revoir jamais le soleil. Et que dire de la saleté  dans laquelle ils croupissaient. Personnellement j’ai encore vu , étant gamine, des cochons logés chez Camille , ma grand-tante , place Demaria.Voir page 127 du livre de M Faure la photo de deux cochonniers Place Demaria et lire l’article “Qui est le propriétaire  des loges à cochons ?”

Ci-dessus le puits communal de Saint Jean (voir page 121 du livre de M. Faure)

Qu’est-ce qu’il y a sous les pieds de Laura ? De l’eau. Autrefois ,un puits. “Après la construction de la fontaine de Saint Jean (1883) ce puits a perdu de son utilité et deviendra une citerne couverte” . ( voir page 121, livre cité)

Merci à Laura qui nous a fait revivre le village d’antan. Merci à Marcel Faure , notre historien local, qui lui a donné bon nombre de renseignements . La semaine prochaine je vous emmenerai découvrir le chemin de l’eau , un pan important de notre histoire avec le canal de Fontigon.