Cet énorme chantier d’un coût total de plus de 220 millions d’euros qui nécessitera la fermeture du tunnel entre avril et novembre 2013 est une nécessité en terme de sécurité mais aussi de déplacements. Cet ouvrage vieillissant, ouvert en 1952, n’était plus conforme aux réglementations nouvelles même si depuis 2004 le « Grand Lyon » avait réalisé les travaux de sécurisation nécessaires. La décision de remettre totalement à neuf le célèbre tunnel lyonnais s’imposait donc. Elle apportera, soyons-en certain, son lot de protestations de la part des automobilistes et probablement aussi sa ration de commentaires démagogiques destinés à rafler quelques voix lors des prochaines municipales. C’est ainsi !
Il va s’en dire que le tube actuel va être rénové de fond en comble mais c’est la création d’un second tunnel, dans des contraintes techniques loin d’être simples, qui va être chronophage. Dédié dans un premier temps à la logistique du chantier, le second tube sera réservé par la suite aux transports collectifs, aux vélos ainsi qu’aux piétons permettant ainsi aux lyonnais de se déplacer, intra-muros, avec plus de sécurité, de facilité et de confort.
A chaque entrée du tunnel, un véritable remodelage du paysage de la ville sera entrepris avec, en particulier, la création d’une porte monumentale côté Saône et un périmètre d’aménagement qui tiendra compte de la construction du futur pont Schuman qui enjambera la Saône.
Dans l’attente de ce nouveau tunnel Croix-Roussien qui offrira aux piétons et cyclistes une ambiance lumineuse…