Et le mythe Bobby Fischer commença...et ses frasques avec. Situation complexe. Son envie d'arriver l'avait amener a travailler comme un fou, souvent seul. Il arrivait enfin a son objectif : la
finale du championnat du monde. Aurait-il pu arriver là où il était sans cette énergie qui lui avait permis de progresser très vite et de façon spectaculaire ?Mais en même celle-ci se retournait
contre lui : ses exigences démesurées traduisent sa peur d'être arrivé là où il voulait et de ne pas en ressentir la joie immense que ses efforts d'une vie méritaient. Comment une fois arrivé au
bout de ses rêves, peut-on continuer à rêver ? Pas étonnant alors que Bobby Fischer commence à dériver, puisque le but de sa vie était atteint au prix d'efforts surhumains, l'angoisse du vide ne
pouvait que tout envahir.
Bobby Fischer devait lutter depuis toujours non pas certainement contre une prétendue main mise du politique sur le jeu d'échecs mais contre les énormes moyens dont disposaient les joueurs
soviétiques et contre probablement aussi les petits arrangements qu'ils devaient prendre entre eux. Bobby Fischer n'était pas soviétique et de plus par son caractére ne se prêtait pas aux
petits arrangements entre amis. La couleur politique de ces rencontres de jeu d'échecs n'est venue que se surrimposer certainement à cette opposition de Bobby Fischer à tout système, système entre
joueurs qui s'arrangeaient pour se partager les prix.
Et quelque part le jeu d'échecs va prendre son essor dans un monde occidental où il sommeillait car le match de Rejkavik va devenir un événement médiatique sur lequel les médias vont pouvoir surfer
à loisir. Le jeu d'échecs entrait dans le monde moderne des médias.
Entre un Boris Spassky pris dans l'étau de l'URSS qui exigeait la victoire et Bobby Fischer, seul contre tous, tout était en place pour la tragédie qui allait suivre, tragédie où la place des
hommes est bien faible comparée aux intérêts qui vont lutter entre eux pour prendre le dessus.
Fischer VS Spassky Part 2
par scandien