Notre selon challenge basé sur le livre Washoku est terminé.
Comme toujours, j’étais sur la corde raide pour respecter le délai mais j’ai réussi: yihaaaaa !
Après le riz shan shoku (aux trois garnitures colorées), Rachael nous a proposé d’explorer quelques classiques: le riz gohan (qui décrit aussi bien le plat lui-même que la façon de le préparer); comment cuire les edamame, et les wafu gyoza.
J’attends d’avoir terminé les traductions en anglais avant de mettre en ligne les articles correspondant aux recettex. Aussitôt qu’elles seront publiées, je mettrai cette note à jour avec les liens, afin que ce soit plus facile à suivre.
Vous pouvez déjà lire le roundup que Rachael a compilé, avec toutes les expériences des participants ici (c’est en anglais par contre, mais google translate est votre ami).
Je colle ici mon propre compte-rendu, en détaillant un peu plus cependant.
A la maison, nous adorons les gyoza. Ceci dit, j’en fais rarement moi-même car la recette demande du temps et je ne l’ai pas forcément; mais ça vaut le coup de le prendre car c’est nettement meilleur fait maison que ceux tout prêts du commerce (et parfois même que ceux mangés au restaurant).
Nous ne sommes pas friands de porc en général, c’est pourquoi j’ai décidé de le remplacer par du poulet: quelle bonne chose ! Cela s’équilibrait très bien avec les autres saveurs, Cheridoo et moi sommes d’accord pour dire que c’est plus fin qu’avec du porc.
Généralement, je n’aime vraiment pas l’huile de sésame car je trouve que son goût est trop prononcé et a tendance a faire de l’ombres aux aliments eux-mêmes. Et puis je la trouve très… grasse (oui, c’est de l’huile, je sais), je n’aime pas la sensation qu’elle a sur ma langue. Mais j’ai voulu faire la recette comme Elizabeth Andoh l’a écrite (sachant que j’avais déjà substitué un des aliments) et je n’ai finalement pas été déçue. J’ai également fait la rapide sauce d’accompagnement en rajoutant quelques graines de sésame pour le visuel; cela donne du peps aux gyoza.
La recette m’a étonné car elle utilise du wakame (une algue que l’on trouve sous forme deshydratée, vous la trouverez très certainement dans votre magasin bio); je ne l’ai jusque là jamais utilisé autre qu’en salade avec du concombre ou dans la soupe miso.
Je dois vous confesser quelque chose: lorsque je me suis rendue dans notre supermarché asiatique, je n’étais pas certaine du tout que l’algue mise dans mon panier était ou non du wakame, rien n’étant indiqué dessus je me suis fiée au souvenir que j’en avais. Heureusement, pas d’erreur ! Et vous savez quoi ? Kalynette (2 ans et demi) a fini le bol, comme si c’était un snack.
MAIS vous savez ce que j’ai préféré par-dessus tout ? Le fait d’avoir confectionner les gyoza avec mes Trollettes. Mes deux filles (2 ans et demi et quatre ans dans quelques jours) m’ont aidé: la grande a joyeusement roulé les boulettes de farce alors que sa soeur pressait le moule (oui parce que j’utilise un moule, suis pas toujours très brave). Elles étaient super fières d’avoir pu dire « c’est nous qui l’avons fait ! ». Quelle joie !
La prochaine fois, je ferai ma propre pâte à gyoza.
Donc les wafu gyoza (puis-je toujours les appelés ainsi malgré le changement de viande ?) furent un ENORME succès.
La troisième recette de ce challenge était les edamame.
Nous adorons les edamame, et avons toujours un sac dans le congélateur. C’est un encas parfait et ça permet d’ajouter sainement de la couleur à un plat. Donc je suis contente que mes Trollettes en raffolent (ce qu’elles préfèrent ? sortir les haricots de la cosse, évidemment !). Le gros sel ajouté après cuisson ajoute le petit truc en plus, et je pense que la prochaine fois je diviserai en deux et rajouterai un peu de piment en flocons ou en poudre (genre togarashi).
Je fais souvent des maki et des inarizushi, donc je connais plutôt bien le procédé de cuisson du riz japonais maintenant. Finalement, avec le recul, j’apprécie l’étape du rinçage du riz, long et un peu enquiquinant parfois (surtout en hiver, lorsque l’eau est très froide que mes doigts se glacent jusqu’à l’os !). C’est LE truc à maîtriser lorsque l’on veut cuisiner japonais à la maison (à mon avis). J’ai appris dans le livre qu’il faut toujours avoir une quantité d’eau un peu plus importante que celle de riz, ce qui change pour moi qui faisait toujours un rapport 1:1. Et j’utiliserai maintenant ma cup américaine plutôt que celle fournie avec mon rice cooker.
Ce challenge m’apporte beaucoup car je veux vraiment maîtriser la cuisine japonaise, et j’apprends toujours plus même quand je crois déjà savoir.