Dernièrement au Grand Palais, bientôt à la galerie du jour et dès maintenant à la Fondation Cartier.
Le graffiti et le tag sont-ils “l’avenir” des expositions et des galeries ? “Sans hésitation”, d’une confidence du personnel him-self.
“En vue du succès, de la dynamique du public qui répond à l’appel, oui !”. Récupération où reconnaissance tardive?
Les acteurs de l’art underground, ne se feront pas cramé sur des voies ferrées (pour le moment..) mais en galeries.
“Né dans la rue” est décliné sur deux étages, le premier est partagé entre des murs d’expressions où les artistes on eut carte blanche, et une programmation de longs métrages inédits (pixaçao, murs murs..).
A l’étage du bas on passe des premiers jets de peintures d’aérosols dans les ghettos jurassiques de New york, jusqu’aux toiles d’une certaine évolution plus contemporaine. (Domestiqué diront certains) L’univers du graff est mise en lumière, ultra-documentée, composée de photos inédites, de carnets d’esquisse. La rétrospective rend hommage aux taggueurs, donne la parole aux accrocs, retrace historiquement les coups bombes de nuits.
Style de vie, ampleur du phénomène, artistes majeurs (P.H.A.Z.E. 2, Seen, Dondi..) années 70, technique d’écriture.
Sans oubliés “les soirées nomades” qui régulièrement se greffe à l’évènement.
Au final l’exposition atteint sa mission de retranscrire un message, mais également, ses limites, car le graff reste sauvage qu’on se le dise.
L’art à caractère illégal d’il y a une époque où personne ne voulait de lui sur sa rame est dans une salle d’exposition. Mais question, cette époque est-elle vraiment fini?
“Né dans la rue” à la Fondation Cartier jusqu’au 29 novembre 2009.
Pour ceux qui en voudront encore, rendez-vous le 8 septembre à la galerie du jour pour la prochaine exposition sur le graffiti “état des lieux”.
Sebastien