En fait, non. Plutôt du chiendent, des orties mais pas ces fleurs si délicates que sont les violettes !
Aujourd'hui, message du boulet sur gmail. Merci de me répondre pour ce soir, si tu veux qu'on en discute et qu'on règle tout.
Je n'ai pas eu le message initial. Il est supprimé de msn ce qui fait que je ne savais pas qu'il attendait une réponse. Donc je lui dis que ok pour une rencontre ce soir surtout pour le règlement. Ah mais non, y a eu gourance.. lui voulait qu'en fait on sorte pour discuter mais reprendre tout à zéro. Là , y a maldonne et je lui dis gentiment que c'est fini, terminé, game over.
Un échange de courriels qui a duré toute l'après midi s'en est suivi. En substance lui :
J'ai changé, je t'aime, chuis désolé. Je veux être là pour le meilleur. On sort ensemble ce soir
moi :
C'est fini entre nous. Trop de mal de fait essayons de ne plus nous en faire. Ne complique pas les choses et tu me dois des sous!
Après un échange de sourd sur environ une dizaine de courriels, j'ai préféré ne plus répondre, ma patience ayant atteint son point ultime et étant à cours de kleenex. Oui, je sais je suis nulle mais bon, je ne suis pas quelqu'un de foncièrement méchant et ça me déchirait le coeur de lire certaines choses. J'ai beau savoir à mon âge avancé et vénérable que personne ne change, je me dis quand même qu'être "responsable" du mal être de quelqu'un ben c'est lourd à porter.
Il m'a guérie! Bien malgré lui mais la colère a repris le dessus. Comment? Oh c'est une chose toute simple ça s'appelle du harcèlement moral. Déjà rien que l'échange de courriels en était. Mais en allant vérifier l'heure d'un rendez vous d'une sortie sur ce site, je découvre un nouveau membre ayant bizarrement le même diminutif que je lui connais. Je vais voir le profil rien n'est indiqué si ce n'est qu'une date de naissance : 28/07/1972. Et bingo! il est inscrit aux mêmes sorties que moi.
Du coup, j'envoie un petit message privé disant : c'est bizarre je connais quelqu'un qui a le même prénom, la même date de naissance. Et la réponse, superbe et balayant tout le mal au coeur que j'éprouvais : tu cherches un nouveau copain?
Crampon, non? Et sacrément obstiné le mec! D'ici que j'aille au commissariat avant le 1er septembre, y a pas des kilomètres