Au coeur de ce conflit, le soutien scolaire individualisé, considéré comme inefficace et de deux heures hebdomadaires, ainsi que les programmes revus et corrigés. De fait, la France disposerait alors d'un système d'enseignement encore plus lourd qu'il ne l'est aujourd'hui considéraient les désobéisseurs, alors qu'en Europe, il est déjà largement le plus massif.
La décision du tribunal, rapportée par l'AFP fait valoir que : « En l'état de l'instruction (...) les modalités des obligations de service que devait exécuter M. Redon n'ont pas été précisées. » Dès lors, la légalité même de cette décision devient sérieusement douteuse. Aussi le tribunal a-t-il décidé de suspendre le retrait de salaire.
Erwan Redon a communiqué sa satisfaction face à cette décision, estimant qu'il s'agit là d'une « bonne nouvelle pour tous les enseignants qui d'une manière ou d'une autre ont désobéi à leur hiérarchie, parfois avec leur bienveillance, en n'appliquant pas la directive de l'aide personnalisée, aberrante pour les enfants et destructrice pour les emplois d'enseignants spécialisés du réseau d'aide (Raded) ».
Des sanctions semblables avaient été évoquées pour les professeurs d'université qui avaient participé au barrage des facs durant les mouvements étudiants.