Rien de plus facile.
1) Il faut avoir un truc important et de longue haleine à faire.
2) Il faut être un brin perfectionniste.
Concernant ce truc qui a mobilisé toute mon attention depuis les vacances (depuis juin, en fait... ou encore depuis janvier, c'est selon!), il s'agit du manuscrit d'Imparfaite, et alors? Pour faire une histoire courte, Anik et moi avons finalisé notre (brillant) concept en janvier et pondu nos premiers jets. En avril, nous mettions en ligne ce blogue (original). En juin, nous soumettions un (très beau) synopsis à trois éditeurs, pensant que nous aurions (naïvement) 6 mois devant nous pour "rédigeoter" avant d'avoir une réponse (polie). Moins d'une semaine plus tard, nous recevions une réponse positive nous demandant de remettre la suite au plus vite. Je ne sais pas si vous savez, mais écrire 7 chapitres d'un (excellent) bouquin en 3 semaines quand on est atteinte (sévèrement) du point #2, ce n'est pas de la tarte! Alors, pfft! Ma participation active sur ce blogue a été (malheureusement) compromise.
Pourtant c'est dommage car, si ce n'était pas du point #2, vous auriez pu lire des billets (intéressants) reliés à mes réflexions de vacances (bien méritées). J'ai bien des notes un peu partout que j'espère pouvoir relire et vous partager sans qu'elles aient l'air trop déphasées. L'ennui, c'est que j'essaie de réfléchir longuement avant de publier un truc intelligent. Mes mots sont pesés, soignés, choisis... Bref, quand on veut trop bien faire, on ne fait rien!
Enfin, point 3, je me réjouis d'avoir une co-auteur qui rédige plus vite que son ombre, sans quoi je serais encore en train de peaufiner concept, synopsis, blogue et manuscrit! Mais si je tente de voir les choses d'un angle positif, je pourrais affirmer que nos forces se complètent bien.