J'aime beaucoup cette série, et il était temps que je le dise! A chaque fois que je regarde un épisode, je me retrouve d'ailleurs à en regarder 4 ou 5 d'affilée tant elle m'intrigue et m'amuse. Pour évacuer tout de suite son petit défaut (de là où j'en suis, en saison 1), c'est cette propension à nous avoir présenté un ou deux personnages louches et à nous avoir fait miroiter une intrigue de ce côté là, et puis 10 épisodes plus loin, toujours rien. Mais comparé au plaisir de que me procure chaque épisode, je suis prête à laisser le temps au temps, et même à pardonner s'il s'agissait de cette lichette supplémentaire d'huile que l'on ajoute pour faire mieux prendre la mayonnaise (métaphore hasardeuse, je n'ai jamais réussi une mayonnaise de ma vie!).
Eureka, c'est une ville expérimentale, dans laquelle toute personne (voire tout animal) ayant un IQ largement supérieur à la moyenne (et qu'il soit geek ou savant fou!) peut espérer vivre sans être la risée des gens normaux, tranquillement. Enfin, si l'on peut dire étant donné que Global Dynamics, l'employeur voisin, les encourage à expérimenter sur à peu près tous les sujets, depuis la régénération cellulaire à l'intelligence artificielle, en passant par les nanotechnologies, la manipulation mentale, les distorsions spacio-temporelles et tout le toutim.
Autant dire qu'être Sheriff à Eureka, ce n'est pas un travail de tout repos, même en étant chouchouté par S.A.R.A.H, la maison bunker conçue pour répondre à tous ses désirs... et prête à tout pour le garder chez elle!
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Jack Carter, puisque c'est bien de lui dont il s'agit, s'arrête un jour dans son costume de US Marshall à Eureka alors qu'il convoie son adolescente et délinquante de fille, Zoé, vers son nouveau lieu de résidence, fédéral. Jack a les pieds sur terre, et ça tombe bien pour Eureka puisque suite à un léger... comment dire... incident arrivé à son prédécesseur, l'étoile du Sheriff lui est offerte. J'adore le personnage de Jack, non seulement parce que que Colin Ferguson est un sacré canon, mais surtout parce que c'est un personnage très drôle, très terrien, très pragmatique qui se retrouve plongé dans un univers dans lequel rien n'est impossible, et dans lequel personne ne cherche à aller au plus simple. Tenez, lorsqu'un gamin disparaît, personne à part Jack ne le chercherait dans un placard. Courageux, intelligent (juste ce qu'il faut), tendre, sincère... Jack est un personnage formidablement humain. Complètement séduit par l'agent de liaison du Département de la Défense, Allison Blake (Salli Richardson-Whitfield) avec laquelle il partage de fort jolies scènes de tension romantique, ne faisant pas mystère de son attirance pour elle (celle-là, par exemple, m'a beaucoup fait rire...).
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Ce qui m'amène à un autre personnage masculin fort séduisant lui aussi, Nathan Blake (Ed Quinn)... et avec qui il va régulièrement jouer à celui qui a la plus longue. A part sur le sujet d'Allison, qu'ils convoitent tous deux, je crois que leurs intérêts diffèrent presque en tous points, les confrontations tournant donc quasiment systématiquement à la joute verbale, pour notre plus grand plaisir. Pour ma part, j'adore voir deux beaux spécimens mâles se battre pour conquérir le cœur de la femelle, surtout quand elle a un caractère aussi trempé que celui d'Allison. Nathan est donc à la tête de Global Dynamics, un brillant scientifique lui aussi, toujours prompt à invoquer le secret défense et la sécurité nationale pour couper l'herbe sous le pied de Jack. Malgré leurs différends et leurs différences, impossible d'ignorer que ces deux-là se respectent et s'admirent mutuellement, et même s'ils sont loin de se l'avouer, ils ont de très jolies scènes tous les deux, qu'elles commencent ou non par un bras de fer.
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Je pourrais aussi vous parler du garagiste qui exerce également tant d'autres métiers, de la psychologue qui n'hésite pas à sacrifier de sa personne pour soulager ses patients, de l'assistante du Sheriff et de sa passion pour son métier, du type de la fourrière complètement déjanté, de ceux qui détournent des signaux de satellites pour voir des films encore non diffusés, ou encore du bras droit de Nathan dont l'immaturité lui vaut de se voir retourner contre lui ses idées et ses inventions géniales. Mais ce serait quelque part vous gâcher le plaisir de la découverte, qui est intense ;)
Sur ce, je vous laisse, il me reste un épisode à voir pour terminer la saison 1!
(Tiens, la bande son est composée entre autres par Bear McCreary et Brendan McCreary... ils me disent quelque chose, ces deux là!)