Et coup de chance, le buzz se poursuit puisqu'Aaron Greenspan, qui se présente comme l'un des fondateurs, affirme que Ben a utilisé et plagié des éléments pour son ouvrage. Aaron va réclamer une injonction à la cour pour mettre fin aux ventes, mais également au film qui devait en découler. Il souhaite également rectifier le tir quant à sa réelle participation à la création de Facebook, largement sous-estimée dans l'ouvrage de Ben.
Le fameux "style", revendiqué par Mezrich serait surtout un moyen de raconter n'importe quoi, ou de déformer la réalité pour la rendre plus romanesque, voire l'embellir quand les situations manquent de piquant, claironne Greenspan. Des accusations « absolument fausses et ridicules », que l'auteur réfute, évidemment.
Pourtant, si Greenspan est cité dans l'ouvrage, il prétend que certaines informations dévoilées ne pouvaient autrement apparaître dans le livre que par les confidences qu'il a faites à Ben, et que ce dernier aura utilisées sans son autorisation. Selon l'éditeur, Doubleday, la plainte de la victime porterait plutôt sur le fait que Ben Mezrich ne valide pas le fait que Mark Zuckerberg, actuellement considéré comme le fondateur du réseau, aurait dérobé l'idée à Greenspan.
Aujourd'hui, Aaron réclame qu'on lui apporte des preuves attestant que les informations contenues dans le livre proviennent d'un autre que lui et que son livre paru en 2008 et autoédité, Authoritas. On trouverait de nombreuses similitudes dans le choix des mots, l'enchaînement des événements et le style, affirme-t-il.