C'est bien la
peine d'avoir un ancien président de la Chambre de commerce et d'industrie - François Foussier - comme adjoint au commerce. Voilà que ce dernier accuse l'actuel président de
l'organisme consulaire d'avoir décidé de quitter l'immeuble historique de la place du Martroi, dans la précipitation, en catimini presque, et en tout cas sans concertation (sic) - et l'élu
orléanais sait de quoi il parle. La CCI a effet décidé de vendre l'ancienne bourse du commerce pour aller installer son siège sur l'aire du pôle Citévolia à Fleury-les-Aubrais.
« J'aurais voulu un vrai débat, une véritable concertation sur le le sujet » se plaint l'édile dans La République du Centre du 24 juin. François Foussier ferait mieux de
balayer devant sa porte. Combien de décisions Serge Grouard et son équipe ont-ils pris sans aucune concertation ou à l'issue d'une parodie de dialogue ? Ainsi, dans « l'affaire » du grand
équipement sportif, c'est sans concertation - pas même au sein du conseil municipal - qu'a été fait le choix de l'île Arrault.
Certes, à quelques années du passage de la seconde ligne de tram à proximité de l'actuel siège de la CCI, l'argument de l'accessibilité ne tient pas. Et on peut comprendre que les élus orléanais
souhaitent qu'une telle activité soit maintenue au centre-ville. Mais comme d'habitude, ils arrivent après la bataille, incapables d'anticiper la gestion de « gros » dossiers, comme on l'a encore
vu récemment dans le bras de fer Grouard/Doligé (une de plus) à propos de la gare routière.