Bien sûr, la nomination de Frédéric Mitterrand est un très beau coup médiatique. A double titre. A cause du nom qu’il porte. Et parce qu'avec cet écrivain érudit de cinéma, Nicolas Sarkozy fait entrer au gouvernement un homme ouvertement et officiellement gay. Au nom de l’ouverture sans doute. Boutin qui sort et Mitterrand qui rentre : un subtil artifice pour masquer des nominations beaucoup plus inquiétantes.
En photo : Frédéric Mitterrand et Nicolas Sarkozy à la villa Médicis à Rome que le nouveau ministre de la Culture dirigeait depuis quelques mois.