Livia de Poli a investi certaines places de la ville, avec ses sculptures colorées.
On se souvient de ses “Morts Joyeuses” en 2008.
L’oeuvre de Livia de Poli est marquée par une virtuosité technique maîtrisée que l’artiste dépasse afin d’atteindre un art plus contemporain et torturé, non dénué d’humour. Si le corps reste une souce d’inspiration constante pour cette artiste venue d’Italie, le visage sera le fil d’Ariane qui nous conduira jusqu’à ces mystérieuses, Morts Joyeuses, rencontre entre Eros et Thanatos.
Vues l’été 2007, lors de l’exploration de la ligne bleue des Vosges, j’ai revu dans le jardin du musée des Beaux Arts de Mulhouse, ses sculptures, j’ai été intriguée par ce minotaure au féminin, “La Licorne du Fayé”, rappelant autant Niki de St Phalle que le thème si cher à Picasso. Je suis ressortie du musée, enchantée, amusée, ravie même je dirai à l’idée de mourir en laissant une image hilarante, aux dents bien blanches et à la bouche cramoisie, couchée aux côtés d’un amant-aimant ….
Hommage à Courbet
Virtuosité, rondeurs, couleurs (rouge et blanc), cette magicienne nous démontre toutes les facettes de son talent, avec un mélange d’humour, d’érotisme mais aussi d’émotion et un net penchant pour la morbidité, en un portrait contrasté de la Femme.
Tremblements Rouges
Les céramiques de Livia, virevoltent entre bouches, êtres hybrides, têtes et autres noeuds, Arcimboldo n’aurait pas renié Vertumne et Primavera.
photos et vidéo grâce à l’aimable autorisation de l’artiste