Au Mali, les conditions d’hygiène sont précaires et l’approvisionnement en eau potable reste préoccupante. Selon la quatrième Enquête démographique et de Santé (EDS IV), 70 % de la population utilise l’eau des puits et 4 % les eaux de surface comme source d’approvisionnement en eau. Selon la même source, 66,1 % de la population n’utilise aucun moyen de traitement de l’eau à domicile (javellisation, ébullition, filtration à travers un filtre...)Ces différents facteurs couplés au déficit d’hygiène individuelle font que les maladies diarrhéiques restent une préoccupation majeure au Mali. En effet, les maladies diarrhéiques, toutes causes confondues, constituent la 3e cause de consultation après le paludisme et les infections respiratoires aiguës. Elles touchent particulièrement les enfants de zéro à cinq ans qui payent un lourd tribut en termes de morbidité et de mortalité.D’après les données du système National d’information sanitaire (SIS), en 2008, il a été enregistré 185 027 cas de diarrhées avec 153 décès ; la tranche d’âge inférieure à 5 ans est la plus touchée. Ces cas enregistrés sont loin de refléter la réalité du fait de la faible couverture sanitaire et la sous fréquentation des services de santé au niveau communautaire.Les maladies diarrhéiques font partie des pathologies sur lesquelles se focalise la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCIME). Le Mali est régulièrement touché par des épisodes de choléra, en 2008 il a été enregistré 904 cas de choléra dont 345 pour la tranche d’âge inférieure à 15 ans avec 67 décès, soit un taux de létalité de 7,66 %.Les pathologies citées sont dues à la consommation de l’eau insalubre et aux mauvaises pratiques de l’hygiène, notamment la non observation du lavage des mains au savon aux moments décisifs ; elles ont des conséquences désastreuses sur l’état de santé des populations, surtout des groupes socio-économiques défavorisés.Selon l’OMS, la désinfection de l’eau à domicile et sa conservation contribueraient à réduire de 39 % l’incidence des maladies diarrhéiques.Compte tenu de la frange de la population s’approvisionnant au niveau des sources non traitées ou non protégées d’une part, et des comportements et pratiques à risque tout au long de la chaîne de l’eau (collecte, transport, stockage) d’autre part, la désinfection de l’eau à domicile et sa conservation constituent des moyens efficaces pour obtenir une eau potable et prévenir ainsi les diarrhées.Dans le cadre de l’obtention d’une eau de qualité afin de réduire l’incidence des maladies liées à l’eau, et particulièrement les maladies diarrhéiques, plusieurs actions ont été mises en œuvre par différents acteurs. Il s’agit entre autres de la surveillance et le contrôle de la qualité de l’eau par la Direction Nationale de la Santé à travers ses services déconcentrés et avec l’appui des partenaires comme l’OMS, l’UNICEF ; l’organisation d’une journée d’information et de sensibilisation en 2008 avec l’appui financier de l’USAID ; la diffusion de messages audiovisuels sur le traitement de l’eau de boisson par le ministère de la Santé et l’ONG PSI ; la mise en œuvre de la DNS et ses partenaires (UNICEF, Water Aïd, ONG locales...) de l’approche d’auto approvisionnement en eau (Self Supply) ; l’initiative de promotion par PSI du produit de désinfection de l’au «AQUATAB», etc. Reste qu'une véritable amélioration passera nécéssairement par une politique d'investissement à grande échelle dans les infrastructures.
Au Mali, les conditions d’hygiène sont précaires et l’approvisionnement en eau potable reste préoccupante. Selon la quatrième Enquête démographique et de Santé (EDS IV), 70 % de la population utilise l’eau des puits et 4 % les eaux de surface comme source d’approvisionnement en eau. Selon la même source, 66,1 % de la population n’utilise aucun moyen de traitement de l’eau à domicile (javellisation, ébullition, filtration à travers un filtre...)Ces différents facteurs couplés au déficit d’hygiène individuelle font que les maladies diarrhéiques restent une préoccupation majeure au Mali. En effet, les maladies diarrhéiques, toutes causes confondues, constituent la 3e cause de consultation après le paludisme et les infections respiratoires aiguës. Elles touchent particulièrement les enfants de zéro à cinq ans qui payent un lourd tribut en termes de morbidité et de mortalité.D’après les données du système National d’information sanitaire (SIS), en 2008, il a été enregistré 185 027 cas de diarrhées avec 153 décès ; la tranche d’âge inférieure à 5 ans est la plus touchée. Ces cas enregistrés sont loin de refléter la réalité du fait de la faible couverture sanitaire et la sous fréquentation des services de santé au niveau communautaire.Les maladies diarrhéiques font partie des pathologies sur lesquelles se focalise la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCIME). Le Mali est régulièrement touché par des épisodes de choléra, en 2008 il a été enregistré 904 cas de choléra dont 345 pour la tranche d’âge inférieure à 15 ans avec 67 décès, soit un taux de létalité de 7,66 %.Les pathologies citées sont dues à la consommation de l’eau insalubre et aux mauvaises pratiques de l’hygiène, notamment la non observation du lavage des mains au savon aux moments décisifs ; elles ont des conséquences désastreuses sur l’état de santé des populations, surtout des groupes socio-économiques défavorisés.Selon l’OMS, la désinfection de l’eau à domicile et sa conservation contribueraient à réduire de 39 % l’incidence des maladies diarrhéiques.Compte tenu de la frange de la population s’approvisionnant au niveau des sources non traitées ou non protégées d’une part, et des comportements et pratiques à risque tout au long de la chaîne de l’eau (collecte, transport, stockage) d’autre part, la désinfection de l’eau à domicile et sa conservation constituent des moyens efficaces pour obtenir une eau potable et prévenir ainsi les diarrhées.Dans le cadre de l’obtention d’une eau de qualité afin de réduire l’incidence des maladies liées à l’eau, et particulièrement les maladies diarrhéiques, plusieurs actions ont été mises en œuvre par différents acteurs. Il s’agit entre autres de la surveillance et le contrôle de la qualité de l’eau par la Direction Nationale de la Santé à travers ses services déconcentrés et avec l’appui des partenaires comme l’OMS, l’UNICEF ; l’organisation d’une journée d’information et de sensibilisation en 2008 avec l’appui financier de l’USAID ; la diffusion de messages audiovisuels sur le traitement de l’eau de boisson par le ministère de la Santé et l’ONG PSI ; la mise en œuvre de la DNS et ses partenaires (UNICEF, Water Aïd, ONG locales...) de l’approche d’auto approvisionnement en eau (Self Supply) ; l’initiative de promotion par PSI du produit de désinfection de l’au «AQUATAB», etc. Reste qu'une véritable amélioration passera nécéssairement par une politique d'investissement à grande échelle dans les infrastructures.