Cette organisation, inconnue de tous, excepté de certains recteurs d'académies mis dans la confidence, c'est Luc Chatel qui en a hérité. Il lui a donné un nom, Agence nationale de remplacement, parce que Manpower, Randstad, anciennement Verdiobis ou Mi6 c'était déjà pris. Ensuite, il a évoqué le sujet sur RTL pour officialiser la chose, et surtout préciser qu'il travaillait à « améliorer le service que nous apportons aux Français ».
Et surtout, pour rassurer les syndicats et qu'ils ne montent pas à l'assaut de sa société secrète, Chatel s'est de nouveau exprimé sur son Agence. « Je veux avancer sur ce sujet. Il faut améliorer le système de remplacement des enseignants pour améliorer la continuité pédagogique, c'est ma position. Je pense que l'idée d'une Agence de remplacement est bonne, simplement aujourd'hui on n'est pas prêts pour la rentrée », expliquait-il à l'AFP.
Toute l'équipe ministérielle y travaille, mais il faut encore nommer un responsable, ainsi que déterminer ce qu'on va y mettre dans cette agence. Donc, pour la rentrée, pas question de croire qu'elle sera ouverte. « Et je dois rencontrer avant la rentrée les syndicats, pour faire un point avec eux sur tous les sujets de la rentrée, et c'est un sujet que je vais aussi évoquer avec eux », précise Luc.
* NdR : ne rêvons pas non plus...