Un SMS pour les extraterrestres

Publié le 13 août 2009 par Jpa

Après avoir envoyé son nom sur Mars, on peut envoyer une bafouille aux hypothétiques petits hommes verts.

Un site australien, Hello from Earth, collecte les messages des terriens pour les envoyer, le 23 août, vers l’exoplanète Gliese 581d. Il suffit de s’inscrire et d’écrire un petit mot à nos lointains voisins. Le tout en moins de 160 caractères et en anglais. L’anglais est exigé pour que les organisateurs puissent retirer les “messages inappropriés”. Inaugurer une relation nouvelle en vexant les petits hommes verts serait une bien triste entrée en matière.

crédit image : seattleye

On ignore si Gliese 581d est peuplée d’une quelconque forme de vie. Mais les observations minutieuses de cette exoplanète tellurique montrent qu’elle détient des atouts pour accueillir de la vie. En particulier, elle se situe dans la zone d’habitabillité de son étoile; c’est-à-dire, ni trop loin, ni trop près de cette dernière.

Pour le moment, indique un compteur sur le site, près de 5 000 messages ont été collectés. La plupart d’entre eux appellent les habitants de Gliese à venir nous rendre visite.

Comment seront acheminés les messages ?

“Une fois le dernier message reçu, dimanche 23 août, tous les messages seront exportés dans un fichier texte, lequel sera transmis au Jet propulsion Laboratory de la Nasa, en Californie. Il y sera encodé en un code binaire (…), puis renvoyé en Australie  au NASA/CSIRO Canberra Deep Space Communication Complex. Depuis 37 ans, son antenne de 70 mètres, connue sous le nom de Deep space station 4 a rempli de nombreuses missions d’exploration du système solaire, comme par exemple, rester en contact avec les astronautes des missions Apollo (…)”

Gliese 581d se trouve à environ 20 années-lumière de la terre. Or le message se balade à la vitesse de la lumière, il arrivera donc dans une vingtaine d’années à proximité de cette exoplanète prometteuse. Aucune réponse n’est attendue avant 2052… si toutefois les Gliesiens disposent de la technologie nécessaire !

Le projet a été monté par le magazine australien Cosmos qui célèbre ainsi la National science week australienne, ainsi que l’Année internationale de l’astronomie.