Alors, évidemment, les auteurs jeunesse se précipitent, mais dans un univers où les agents sont de plus en plus durs à trouver et que les maisons font preuve d'une rare exigence - ou d'une frilosité à toute épreuve - un grand nombre d'entre eux préfère franchir le pas de l'auto-édition. Nombre de sites proposent ce service, et chaque pays possède quelques prestataires plus ou moins investis dans la vie de l'auteur, accompagnant plus ou moins sa démarche, dans le cas de l'impression à la demande, par exemple.
Reste qu'il est difficile pour les nouveaux arrivants de se faire une place au soleil, et le principal souci sera de parvenir à se faire vendre en librairie. Internet devient alors un outil de communication privilégié pour toucher un public encore à construire. « Dans le climat actuel, les détaillants préfèrent des grands noms qui font vendre, bien connus et sont moins prêts à se risquer sur un éditeur indépendant », explique Frank Hinks, illustrateur et auteur.
Alors pour ce qui est d'un auteur indépendant...
Pour autant donc, l'auto-édition n'est toujours pas encore vue comme une fin en soi et que même les auteurs qui optent pour cette voie tentent avant tout de parvenir à séduire des éditeurs. La publication par le biais d'une maison d'édition est une légende tenace...