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De l'indispensable leadership politique où les errances du PS

Publié le 11 juin 2009 par Isaac_paris
De l'indispensable leadership politique où les errances du PS
"Il nous faut refonder le parti ; Réfléchir sur notre modèle de société ; remettre à plat nos fédérations et bla bla bla et bla bla bla " Voilà certaines des grandes idées qui étaient suggérées par les dirigeants socialistes au soir de la déroute de dimanche dernier.
Mon sentiment ?
La raison de la déroute du PS ne vient du manque d'idée, de l'organisation de ce parti ou modèle de société proposé à ses électeurs. Il vient tout simplement qu'il manque un leader incontestable au PS.
Un homme ou une femme qui mette le parti en ordre de bataille, liquide les guerres de clans et règle le problème des partis qui fleurissent à gauche ou à droite du PS. Bref, un leader, charismatique auprès de ses pairs, de l'opinion publique et stratège politique capable des pires coups bas pour arriver à ses fins. Et cette fin dans la cinquième république, c'est la conquête de l'Elysée.
Et une fois cet homme (ou cete femme au commande) aux commandes, alors seulement les idées et le programme viendront mais ne nous y trompons pas. De toute façon, la différence droite gouvernementale- gauche gouvernementale est globalement connue par les Français non?
De tout temps, c'est comme ça que ça a marché. Un homme.
Meilleur exemple : Mitterrand. Inutile de discuter son charisme et son autorité. Inutile de remettre en cause ses capacité de stratège politique, capable de balayer ses adversaires "mou" comme Michel Rocard (qui aurait sans doute put faire un excellement président, mais n'aurait jamais pu être élu) et capable de réduire à néant le PC.
Un autre exemple ? A droite cette fois-ci, Sarkozy bien évidemment. Pas d'opposants ou de réel courant non sarkozyste à l'UMP. Le FN laminé, le nouveau centre rallié à l'UMP et muselé à l'assemblée, quant à l'ouverture, elle agit sur le PS comme un picador sur un taureau dans une arène...
Je ne dis pas qu'il faille se réjouir de la nécessité du chef. Mais c'est ainsi, et l'ignorer comme feint de le faire le PS, c'est se mentir.
Alors ? Qui ? Je ne vois qu'un candidat crédible, à qui manque peut-être la dimension du machiavélismene politique mais qui en 2012 bénéficiera d'une aura immense à l'issue de son mandat de patron du FMI : DSK.

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