Il avait attendu assis sur un banc du parc. Il avait assisté impassible à l’agitation singulière de cette journée fade. Il avait attendu sur le banc. Le crépuscule était arrivé à l’heure, recouvrant la pelouse d’une ombre persistante, éteignant la frondaison verdoyante des arbres. La nuit bâtissait ses recoins d’obscurité perlés d’étoiles. La Lune distillant un peu de réconfort. Lui-même ressemblait désormais à une ombre. La vie en noir et blanc pour quelques heures.