Echange Poulet contre H1N1

Une époque « super-médiatisée », ne fait pas pour autant des citoyens informés; c’est parfois le contraire.

Ne remarquez-vous pas les formulations de plus en plus ambiguës employées pour « anticiper sur le quotidien » ?

La météo semble détenir une médaille spéciale : craignant de ne pas avoir prévenu du petit « coup de vent », d’une brisounette incongrue, les Catherine Laborde et autres marionnettes de l’anticyclone s’évertuent à nous prédire le tout et son contraire. « L’anticyclone des Açores est bien là, mais il a peu de vigueur et pourrait bien se laisser vaincre par la dépression venue de l’ouest, (toujours de l’ouest les dépressions), à moins que des orages localisés viennent perturber le régime stationnaire venu de l’est, (toujours de l’est le « stationnaire ») … En définitive afin qu’il n’y ait aucune mauvaise surprise et pour que vous puissiez prendre vos précautions, la journée est classée en « orange » ! Vous ne pourrez pas nous accuser de ne pas avoir prévenu : prenez vos KW, on ne sait jamais ! »

Pour faire référence à une note récente : “il n’y a pas GOUR, mais l’interprétation demeure difficile, aléatoire et in fine il pourrait y avoir GOUR” !

Je plaisante et force le trait, mais c’est un peu ça …

En matière de prévention sanitaire on atteint le sublime avec la fameuse grippe porcine débaptisée pour H1N1 (c’est plus effrayant !). Le porc on sait ce que l’on mange ou pas, mais H1N1 !!! ça fout les boules. Il faut aussi calmer le jeu en Egypte et dans les pays musulmans!

Des voix de plus en plus nombreuses et autorisées s’élèvent contre le psychodrame entretenu à propos de ce petit virus. Bernard Debré, (on peut toujours l’accuser de partialité politique) avait déjà tiré la sonnette de l’excès. C’est maintenant l’éminent spécialistes des maladies infectieuses le Professeur Gentilini, (on ne peut l’accuser des mêmes tares idéologiques) qui prend la peine de s’exprimer sur le sujet :

« Le poids qu’on attribue à la grippe A est indécent par rapport à l’ensemble de la situation sanitaire dans le monde. C’est une pandémie de l’indécence. Quand je regarde la situation de la planète, j’ai honte de voir tout ce qui est entrepris pour éviter cette grippe dont on ne sait que peu de chose. » … « Il ne s’agit pas de jeter la pierre aux décideurs politiques qui sont piégés par leur “principe de précaution“. Le désastre de la canicule de 2003, politiquement, les hante. »

Eh OUI ! ce « monument d’impréparation » lors de l’épisode de 2003 continue à persécuter les esprits et provoque les incohérences les plus folles dans des cerveaux super-diplômés, mais apeurés et craintifs.

Bien sûr il peut muter ce bon dieu d’H1N1, bien sûr ceci et cela … mais quelle débauche de moyens, d’énergies, d’incohérences successives : tout le monde à l’hôpital … puis personne à l’hôpital … puis on vaccine … puis attention au vaccin … puis masques, camisoles, lunettes etc. A quelles sauces successives sont mangés les « centre 15 » ! … Tamiflu par ci … pas de Tamiflu par là … peut-être Tamiflu … Tamiflu es-tu là ?

Savez vous que l’un des gros actionnaire du laboratoire qui fabrique le produit, ainsi d’ailleurs que le vaccin, n’est autre que Dick Cheney,

« Je ne sais pas s’ils ont exercé une pression et si, le cas échéant, les autorités en ont été victimes. Je sais que c’est une très bonne affaire pour les producteurs de vaccins ! Ce sont des entreprises privées qui ont besoin de faire des bénéfices. Je l’accepte. Néanmoins, c’est vraiment trop onéreux, et il est évident que tout cela doit être renégocié. Par ailleurs, on n’a pas beaucoup songé à l’accès aux vaccins des pays du Sud. »

Au SAMU les « exercices de simulation » sont fréquents. Depuis trois mois c’est du “non-stop” à l’échelle planétaire ! Les coûts sont énormes pour des risques réels très mal évalués.

Nous avions, rampante,  la saga de la grippe du poulet,  H1N1 prend les sun-ligts actuellement mais on nous ressortira ce bon vieux petit poulet une fois H1N1 aux oubliettes, afin de laisser les esprits en éveil.

Pour le poulet les coûts sont également énormes, les stocks de masques tenues diverse etc ; sont jetés et remplacés périodiquement pour cause de « périmés » et la note est salée.

« Le principe de précaution n’est pas une mauvaise idée. Il faut évidemment faire le maximum pour éviter le pire. L’OMS donne l’impression de vouloir se racheter d’erreurs antérieures. Elle a commis un déni dramatique d’appréciation du sida qui a été, au début, sous-estimé, notamment en Afrique. Depuis, elle a peur de commettre la même erreur.

A chaque nouvelle alerte, avec le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou la grippe aviaire par exemple, on nous a préparés au pire. » … « On a d’un côté surestimé des situations qui se sont révélées peu graves, alors que trop de situations explosives, comme le sida ou le paludisme, restent sous-estimées. »”On aurait dû annoncer clairement la couleur : nous sommes dans le cadre d’un exercice grandeur nature. Point à la ligne.

Il est inutile d’affoler les populations sauf à vouloir leur marteler, à des fins politiques, le message suivant : bonnes gens dormez sans crainte, nous veillons sur vous“

Pour terminer dans l’absurde lisez ce que l’on peut trouver sur le Net !