[Fringe] Critique de l’épisode 1×19 : « Déjà vu »

Publié le 13 août 2009 par Tommy

La critique suivante sur l’épisode 19 de Fringe a été écrite par Tao de CritikSeries. N’hésitez pas à la commenter, à donner votre avis, ou même d’écrire votre propre critique si vous le souhaitez. Au moment où Tao a écrit sa critique, l’épisode ne s’appelait pas encore Déjà vu

Fringe : 1.19 Chemins oubliés (The Road Not Taken)

Ça chauffe pour Fringe. Non car il s’agit d’une enquête sur une torche humaine mais car on prépare le season finale. Dans ce cas, pourquoi l’accompagner d’une nouvelle enquête indépendante ? Les préparatifs auraient suffi. On en a en pagaille au point qu’on a comme un trop plein d’information. Comme si on avait voulu tout coller dans cet épisode afin d’avoir la certitude de nous revoir la semaine suivante. Ce sera le cas dans la diffusion belge, le final étant diffusé seul ce jeudi. TF1 enchaînera elle les trois derniers épisodes.

On a donc à nouveau droit à une nouvelle créature de ZFT. C’est assez agréable a suivre mais totalement dispensable. J’ai pourtant pris une grosse claque quand on découvre le vrai visage d’Harris. N’était il pas assez mauvais aux yeux de scénaristes au point de le rendre encore plus haïssable ? Le vrai choc aurait été de voir Broyles être le traître. Là se débarrasser d’Harris est un soulagement. Le personnage n’a jamais servi à rien, il n’était pas un bon méchant. Bon débarras.

L’objectif de la cellule Fringe est enfin clairement défini. A un épisode de la fin de la saison, ce n’est pas trop tôt. Il s’agit désormais de lutter contre des attaques terroristes d’un genre nouveau à la marge de la science. Il aurait sans doute été plus simple de nous expliquer cela dès le début. Certes on le fait quand Broyles fait son petit speech introductif à Dunham dans le pilot. Mais j’ai l’impression qu’on n’a jamais suffisamment insisté sur ce point. Cela dit, j’aime bien la tournure car c’est très actuel. Mulder et Scully courraient après les extraterrestres sous fond de complot gouvernemental. C’était dans l’ère du temps. Aujourd’hui Fringe utilise intelligemment la peur du 11 septembre avec des attentats d’un nouveau genre. Ça permet de relier chaque intrigue car toutes les enquêtes concernent plus ou moins une attaque scientifique. Fringe prend ainsi tout son potentiel.

Walter prend également une toute nouvelle dimension. On le sous-entendait depuis déjà plusieurs épisodes. Cette fois Olivia pose enfin la vraie question « que m’avez vous fait ? ». C’est un peu gros de retrouver l’héroïne au centre de toute cette histoire. Elle aurait très bien pu ne pas être impliquée personnellement. Ce ressort ressemble à une tentative à nouveau ratée de trouver Olivia sympathique. Après tout elle est une victime, on est censé trembler pour elle mais ma réaction est plutôt l’envie de lui mettre deux claques. Faire pleurer Walter comme elle l’a fait, j’ai trouvé ça infâme. Quelle garce. Certes il a mal agi par passé, il connaît les réponses enfuies dans son cerveau malade. Mais comme il est le seul personnage sympathique de la série, je me met d’office de son côté. Je me suis néanmoins posé une question. Cette conversation finale avec Olivia a t’elle vraiment eu lieu ou est ce la culpabilité de Walter en train de se réveiller ? Je suis assez sceptique car la pause pipi de Peter tombe un peu trop à point et dure surtout un peu trop longtemps.

L’arrivée de l’observateur m’a surpris. On voyait bien quelqu’un derrière Walter mais j’avais plutôt pensé à l’arrivée de William Bell, ça aurait été un final bien plus énigmatique. Même si celui choisit l’est tout autant. En particulier car on ignore tout de l’observateur et des gens pour qui il travaille. Les visions d’Olivia préparent également le final. Ses visions de la ville en feu vont elle se révéler exactes ou font elles partie d’un univers parallèle comme l’explique Walter ? L’explication sur le phénomène de déjà vu est également très amusant car on a tous connu cette sensation de déjà vu. Et Walter y ajoute une touche délirante à mourir de rire. ça fait monter la pression. La référence à Star trek et à Spock est tout simplement savoureuse et préfigure l’arrivée d’une certaine guest star du final dont je tairai le nom.

Pour rajouter à l’impression de chaos, l’observateur se pointe partout. Je me disais bien qu’il se laissait plus facilement voir ces temps ci. Et Nina Sharp se fait tirer dessus. Après avoir joué à la vilaine toute la saison, serait elle en réalité une gentille ? Remarquez, elle n’a pas cessé de le clamer à Olivia et n’a jamais été prise au sérieux. Ni par Dunham, ni par moi.

Seul point noir, la sœur d’Olivia et sa nièce n’apparaisse pas dans l’épisode. Je crains donc leur retour dans l’épisode final. Peut être feront elle partie de la si choquante révélation tant attendue.

Bilan : Un excellent épisode préparatoire en vue du final de la saison 1. La série montre enfin son potentiel et n’hésite pas à brouiller les cartes. Après une saison pas tellement passionnante, Fringe a réussi à capter mon attention. Pas trop tôt. Le dénouement est proche.