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Impressions : Batman Arkham Asylum

Publié le 12 août 2009 par Guls
Batman Arkham Asylum est l'un des titres les plus attendus de l'année. Bénéficiant d'une licence à succès et porté par un éditeur aux pratiques marketing répétées bien que parfois douteuses, le titre est très attendu sur PC et consoles. La démo est sortie la semaine dernière, essayons donc de démêler le fantasme de la réalité par une petite preview avant l'arrivée du jeu final...
Impressions : Batman Arkham Asylum
La genèse
Batman : Arkham Asylum est un jeu d'action-infiltration basé sur deux bandes dessinées très connues de la série Batman : "The Killing Joke", par Alan Moore (V pour Vendetta, Watchmen, etc.) qui explore la relation entre Batman et le Joker, et surtout "Arkham Asylum", qui s'intéresse au mental tourmenté de la chauve-souris. Le jeu vidéo est développé par le studio anglais Rocksteady, à l'origine d'Urban Chaos, un FPS peu inspiré sorti il y a trois ans. Quant à l'éditeur, il s'agit d'Eidos, l'anglais en perte de vitesse qui a toutefois accouché de licences intéressantes et fructueuses telles que Tomb Raider ou Hitman. Mélangez le tout, faites chauffer pendant plusieurs années, et qu'obtient-on ?
Impressions : Batman Arkham Asylum
Bienvenue chez les fous
Comme son nom l'indique, Arkham Asylum se déroule dans l'asyle d'Arkham où sont enfermés la plupart des ennemis de Batman. Fraîchement incarcéré, le Joker prend contrôle de l'asyle, libère les pensionnaires et prend en otage le directeur afin de s'amuser un peu avec son ami Batman, qui devra donc déjouer ses pièges en usant d'un savant mélange de force et d'infiltration.
Tout commence bien : l'ambiance est noire, les graphismes sont magnifiques bien qu'un peu trop "lisses" et "brillants", et les animations seraient parfaites si Batman n'avait pas tant l'air d'avoir un ballet dans le derrière. Le jeu démarre sur une scène de combat qui vous explique le principe de cette phase de jeu. Il suffit de pousser quelques boutons pour faire virevolter Batman et envoyer valser ses adversaires. Abattre les ennemis est un jeu d'enfant, d'autant plus que le jeu vous avertit lorsque l'un d'entre eux se prépare à vous attaquer, vous laissant le temps de contrer son coup. Les combos se terminent par un finish en slow-motion acrobatique qui tendra à lasser après quelques temps, et les combats, bien que jolis, ne formeront pas l'intérêt du titre.
Impressions : Batman Arkham Asylum
Tom Clancy's Batman
La difficulté arrive par la suite lors des phases d'infiltrations, mais là encore le jeu vous tient par la main. Appuyez sur un bouton pour passer en mode "détection" qui fera apparaître en surbrillance tous les éléments du décors utilisables. Grimper sur les murs grâce au grappin pour contourner les ennemis et les abattre en silence devient alors un jeu d'enfant, d'autant plus que ceux-ci n'entendent pas un corps tomber à 1 mètre d'eux.
Afin de faire son office sans se faire repérer, Batman a accès à tout un panel de gadgets et de coups spéciaux aptes à éliminer n'importe quel ennemi. Plus vous décimerez le rang des sbires du Joker, plus leur tension sera forte, les faisant petit à petit paniquer, se disputer entre eux voir même tirer dans le vide en pensant vous avoir repéré. Cette ambiance de peur et de tension est renforcée par les commentaires réguliers du Joker, relativement gâchés par un doublage français de piètre qualité.
De piétaille en fantassins, le Joker conduit son adversaire de toujours jusqu'à l'un des nombreux boss qui jonchent le chemin jusqu'à la victoire finale. Et là, les fans seront servis : tous les ennemis de Batman ou presque sont réunis dans le jeu, du plus petit au plus méchant, et tous adjoint d'une biographie racontant leur histoire accessible dans le bonus du jeu.
Impressions : Batman Arkham Asylum
Alors, alors ?
Après quelques passes d'armes sur le jeu, Batman Arkham Asylum semble un titre très bien finit, très (trop) lisse, et entièrement tourné vers le grand public. Joli malgré quelques aberrations d'animations, il donne au joueur un sentiment de pouvoir et cible les fans du super-héros en leur faisant revoir les super-vilains de leur enfance. Malheureusement, bien que les mécanismes soient bien huilés, les divers outils à disposition du héros rendent le jeu bien trop facile et empêchent donc toute tension ou peur que devrait générer le fait d'être enfermé dans un asyle contrôlé par le Joker. Si l'on ajoute à cela les pratiques douteuses d'Eidos pour promouvoir son jeu, on se demande vraiment si le titre est si bon que ça. A moins que vous ne soyez un fan inconditionnel de Batman, nous vous conseillons donc d'attendre septembre que des tests plus poussés aient été faits sur ce titre.

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