Selon des chercheurs espagnols, l'homme de Néanderthal avait un gène qui fait qu'il de devait pas aimer le phénylthiocarbamide, un composé chimique au goût amer présent par exemple dans les choux de Bruxelles.
"La perception de l'amer nous protège de l'ingestion de plantes toxiques", selon le CSIC (Conseil Supérieur des recherches scientifiques).
Cela signifie, toujours d'après le CSIC que "la perception gustative de l'amer est antérieure à la divergence de lignage" qui a séparé le Néanderthal de celui qui allait devenir l'homme moderne.
L'homme de Néanderthal et l'homme moderne ont un ancêtre commun mais ont divergé il y a environ 300 000 ans. Il est à noter que certains de nos contemporains possèdent ce gène et ont donc les choux de Bruxelles et autres brocolis en aversion.
Source : voila.fr