Comme tous les ans à la même époque Bercy prépare la prochaine Loi de Finances, celle qui dira à quelle sauce les contribuables seront mangés l’année prochaine. Comme tous les ans à la même époque les serpents de mer profitent d’une météo clémente pour pointer le bout de leur museau hors des eaux troubles de la fiscalité nationale. Cette année ce sont les niches fiscales qui font la une, qui tiennent la vedette, qui attirent les paparazzis sur les bords du Loch Ness médiatique comme une volée de courtisans à l’annonce d’un remaniement gouvernemental.
Faut dire aussi qu’avec un « manque à taxer » estimé à 40 milliards d’euros et compte tenu de l’état des finances publiques il est tentant de les raboter un peu, de les plafonner, de les restreindre. Peut-être même d’en supprimer quelques unes, comme ça, au passage, discrètement...


L’impôt est un mal qui doit idéalement être limité au strict minimum nécessaire à l’accomplissement des missions régaliennes de l’Etat : justice civile et pénale, sécurité intérieure et extérieure. Faute de quoi il devient inéluctablement une machine à tuer la prospérité, une arme de destruction massive de la Liberté du citoyen.
Il y aura-t-il au moins un parlementaire pour le rappeler quand la Loi de Finances 2010 « viendra » devant les assemblées ?
Vu que c’est les vacances on peut rêver, non ?