Fermer les écoles, pas de vaccin en masse : Chatel grippé ?

Il est pétillant notre nouveau ministre, et il n'a surtout peur de rien, même pas de « fermer les établissements », en cas de pandémie. Lui qui hier se déclarait « prêt pour la rentrée », voici qu'il dégaine l'artillerie lourde dans un entretien paru dans le Figaro.
« Le 17 juillet, j'ai réuni une première fois la cellule de crise de mon ministère pour mettre au point notre plan pour la rentrée. D'autres réunions auront lieu avant la rentrée », assure-t-il pleine de résolutions. Lesquelles s'accompagnent d'actions fermes :

• une circulaire tourne actuellement pour expliquer quoi faire en cas de grippe A
• une brochure arrive, édité à 12 millions d'exemplaires
• réunion le 18 août avec une cellule de crise
• le 25 août, Didier Houssin, directeur général de la Santé s'adressera aux recteurs et inspecteurs d'académie.

Ça va être festif. Mais question essentielle : à partir de combien de cas faut-il considérer que la menace devient grave ? « Aucun seuil n'a été fixé pour fermer une école. On s'adaptera au cas par cas. La décision sera prise par le préfet, en concertation avec les autorités de l'Éducation et les directeurs des établissements, après examen de la situation épidémiologique nationale et locale. »
Bon : et pourquoi ne pas les piquer directement les enfants ? Parce que « la vaccination généralisée n'est pas d'actualité » pour le moment, bien que les vaccins sont en cours de fabrication. On verra selon ce qui se présente, en somme, un peu comme pour le rattrapage des cours.
Là, le ministre est clair : un plan existe, car des programmes éducatifs ont été conçus durant l'été, pour des élèves privés de cours. Impossible de savoir ce qu'il y a dedans, le CNED en a eu la responsabilité, et ils « seront diffusés sur France 5, Radio France et Internet ».