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King Crimson - Cirkus

Publié le 12 août 2009 par Olivier Walmacq

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Genre : Clip vidéo musical

Année : 1970

Durée : 6,30min

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La critique de ClashDoherty :

Lizard est le troisième album de King Crimson. Avec sa pochette toute en enluminures médiévales symbolisant chacune une chanson de l'album, Lizard est un disque complexe, riche et magnifique. C'est le second album que Crimso a sorti en cette année 1970, qui verra de multiples changements de personnel dans le groupe.
Ici, le line-up est constitué de Robert Fripp (guitare, compositions, mellotron), Gordon Haskell (basse, chant), Mel Collins (saxo, flûte), Andy McCullogh (batterie) et Peter Sinfield (écriture des textes et ingénieur-lumières des concerts du groupe).

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Avec son ambiance symphonique, médiévale et très riche, avec son long morceau-titre (qui bénéficie de la présence de Jon Anderson, chanteur de Yes, dans sa première partie) qui totalise 23 minutes, Lizard est une oeuvre forte et inclassable, le genre de disques à écouter plusieurs fois pour bien s'en imprégner. Généralement, les premières écoutes sont difficiles, l'aspect ardu et complexe étant assez poussé. Heureusement, le morceau que j'ai choisi de vous faire découvrir, Cirkus, qui ouvre l'album, est relativement accessible.
Cirkus (including Entry Of The Chameleons, comme l'indique le sous-titre de la chanson) est une merveille douce et oppressante à la fois.

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Cirkus démarre lentement, calmement. La voix de Gordon Haskell, grave, basse (comme son instrument, ah ah) déboule, après une petite introduction de quelques secondes au clavier. Relaxant ?
Les paroles de Peter Sinfield sont mystiques, et se collent parfaitement à la musique, tour à tour reposante (les couplets) et angoissante (poussées de mellotron et de cuivres assez fortes, donnant au tout une ambiance vraiment lourde, remplie de violence latente).
Cirkus semble parler d'un cirque assez étrange, mais parle aussi, et surtout, de l'innocence perdue, corrompue. Magnifiques coulées de mellotron (instrument servant à imiter le son d'un orchestre de cordes, on ne saurait imaginer un album de rock progressif sans mellotron, soit dit en passant), donnant à Cirkus son cachet lyrique.
La voix de Haskell est certes limitée dans les tons graves, mais elle n'en est pas moins superbe (sur l'album précédent, en tant qu'invité, il avait chanté le très beau Cadence And Cascade).

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Cirkus est le morceau introductif d'un album étrange, rempli de titres décalés (Indoor Games, Happy Family), et possédant le démentiel, symphonique et long (23 minutes, toute la face B) Lizard, pièce maîtresse du rock progressif (enfin, une des pièces maîtresses du genre).
Lizard, l'album, avec sa sublime pochette, est un des sommets de King Crimson, bien qu'il n'ait pas été une très grosse vente de l'époque, et que les critiques furent assez partagées (soit on adorait, soit on haïssait).
Pas le disque idéal pour démarrer l'écoute de Crimso, mais néanmoins un album chaudement recommandé si on a une oreille aventureuse ! All the fun of the Cirkus !   

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Sommaire du blog 

Night: her sable dome scattered with diamonds,
Fused my dust from a light year,
Squeezed me to her breast, sowed me with carbon,
Strung my warp across time
Gave me each a horse, sunrise and graveyard,
Told me only I was her;
Bid me face the east closed me in questions
Built the sky for my dawn . . .
Cleaned my feet of mud, followed the empty
Zebra ride to the cirkus,
Past a painted cage, spoke to the paybox
Glove which wrote on my tongue-
Pushed me down a slide to the arena,
Megaphonium fanfare.
In his cloak of words strode the ringmaster
Bid me join the parade . . .
Worship! cried the clown, I am a t.v.
Making bandsmen go clockwork,
See the slinky seal cirkus policeman;
Bareback ladies have fish.

Strongmen by his feet, plate-spinning statesman,
Acrobatically juggling-
Bids his tamers go quiet the tumblers
Lest the mirror stop turning . . .
Elephants forgot, force-fed on stale chalk,
Ate the floors of their cages.
Strongmen lost their hair, paybox collapsed and
Lions sharpened their teeth.
Gloves raced round the ring, stallions stampeded
Pandemonium seesaw . . .
I ran for the door, ringmasters shouted,

all the fun of the cirkus!

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