par Didier Testot
L'été se termine dans deux semaines et l'on doit reconnaître qu'il a été, au moment ou j'écris ces quelques lignes, plutôt calme.
Si quelques banquiers se sont fait remarquer au cours de cet été boursier plutôt calme, Goldman Sachs après avoir été aidé par l'Etat américain qui retrouvait le sourire grâce à ces activités de "trading" et puis en France, BNP Paribas et ses traders et la Société Générale se séparant de Jean-Pierre Mustier, l'ancien patron de la banque de financement et d'investissement de la Société Générale (SG CIB), sous le coup d'une procédure de l'AMF, les investisseurs ont apparemment renoué avec l'optimisme, grâce à des données statistiques et à des résultats d'entreprises plutôt au dessus des attentes.
La question de la rentrée est pourtant simple, malgré l'embellie des statistiques, faut-il considérer que la crise se termine à la rentrée 2009 pour les Etats-Unis ? Et pour l'Europe ?
Nous verrons déjà dans quelques semaines si le discours évolue du côté des entreprises, et si pour le secteur bancaire toujours sous perfusion aux Etats-Unis, aucune mauvaise surprise ne vient troubler la sérénité des investisseurs.
Des investisseurs qui à propos de sentiment ont fait brusquement remonter le fameux Vix (Cet indice indique la volatilité implicite sur le S&P 500, il est une mesure des craintes des investisseurs), signe peut-être que la rentrée 2009 ne s'annonce pas aussi tranquille que cet été.