Selon les intentions de Xavier Darcos, l'objectif serait de parvenir à 90 % de taux d'utilisation d'enseignants remplaçants, alors que nous serions aujourd'hui à 82,2 %. De fait, le ministère indique au Figaro que « 10 000 postes ne sont pas suffisamment utilisés à cause d'une gestion trop rigide des ressources humaines ». En parallèle, un constate un taux d'absentéisme important sur l'année scolaire 2007-2008, où 45 % des enseignants de la maternelle et du primaire auraient posé un arrêt maladie.
Si pour Luc Chatel, « l'objectif est que l'on optimise le remplacement des enseignants dans les écoles », les syndicats estiment surtout que cela permettra de dissimuler les suppressions de postes que l'on va connaître prochainement, mais également dégrader les conditions de remplacement. En parallèle, la PEEP estime elle que les absences non remplacées sont de plus en plus nombreuses.
Le ministre souhaite au moins que cela se fasse « dans les meilleurs délais », ajoutant cependant « nous ne sommes pas encore complètement prêts ». Et quand on évoque des contrats précaires, le ministre se redresse et rétorque vouloir « améliorer le service que nous apportons aux Français ».
La continuité du service public... Il est amusant Éric...