Qui Jaurès serait-il devenu ?

Publié le 12 août 2009 par Jmichel
s’il n’avait pas été assassiné.
Figure emblématique pour Henri Guaino comme pour Bernard-Henri Lévy, son pacifisme aurait-il survécu à la guerre ou aurait-il suivi Lénine ?
Jaurès serait-il à la tête du PS actuel, ou soutiendrait-il Niquolas ?
Autre question, peut-on être philosophe et s’occuper des contingences de la basse politique ?
Je ne sais pas si Bernard-Henri Lévy est un bon philosophe, mais en politique soit il est de gauche et c’est un nul, soit il rame pour Niquolas.
Car il se dit encore de gauche mais cherche à détruire la seule organisation pouvant encore, malgré ses malheurs, contrer Sarkozy dans les urnes.
Détruire le PS, c’est le nouveau combat à la mode, et donc BHL en est.
voir un précédent article :
"Les quadras sont-ils déjà trop vieux ?"
Et BHL en rajoute une couche dans le Nouvel Obs du 6 août 2009 :
"Réponse à Jean Daniel"
« Dissoudre [le PS] pour mieux recommencer. »
« Proposant cela, (…) j'écris à haute voix ce que des millions d'électeurs désespèrent d'avoir à penser tout bas. »

A quoi peut bien penser BHL quand il se rase le matin ?
Et à l’appui de sa thèse qui a le soutien de ces millions d’électeurs (de gauche ou de droite ? il ne le dit pas), 2 constatations et 2 omissions.
1ère constatation : le parti radical, puis le parti communiste, ont dépéri avec l’obsolescence de leur juste cause. Nous en sommes là pour le PS.
1ère omission : lors de la « sclérose » de ces partis, un nouveau parti était déjà sur les rails pour la relève, ce qui n’est pas aujourd’hui le cas.
2ème constatation : la
« guerre entre deux mémoires concurrentes Jaurès, Blum, le mendésisme d'un côté; et de l'autre l'antidreyfusisme des guesdistes, l'assemblée du Front populaire votant les pleins pouvoirs à Pétain, Guy Mollet pacifiant l'Algérie au lance-flammes), »
2ème omission : c’est la seconde mémoire qui l’a emporté quand le PS est enfin revenu au pouvoir avec Mitterrand (Pétain, Algérie française).