Cinquième portrait estival de la série instantanés numériques destinées à nous sensibiliser à nos traces numériques et à la façon de les gérer.
Aujourd'hui, Pierre Tran, journaliste informatique à 01informatique. Spécialiste (je cite): Développement, architecture, infrastructure.
A l'heure où j'écris ce billet, il doit être aux Lecques, en vacances :
Journée #twittplage mercredi 12 aux Lecques avec @NatCordeaux @MoiMateo @edonis @PierreTran. D'autres amateurs ds région Marseille-Toulon?
Pendant que, de mon côté, j'ai épluché un par un 3784 updates de Twitter (2851 followings et 2840 followers), le tout avec un fond d'écran qui bouge sans arrêt (illusion d'optique)! A noter, qu'il a accompli le tout depuis seulement le 26 février dernier!
Qui plus est, évidemment, les choses se compliquent avec son nom: Tran (3.140.000 réponses ou 10.900 en recherche ""). C'est aussi un grand "testeur" (métier oblige) et on le croise sur une multitude de sites, services, outils de Ginx à Netblog, de LinkendIn à Viadeo, de FriendFeed à identica, etc. En passant par des versions qui sont "pre alpha" (<- évidement, pour moi beta c'est déjà beaucoup!).
Toujours partant, toujours aidant, toujours constant, sac à dos de Geek prêt et organisé (même en dernière minute!), de Bayonne au Caire, de la Nouvelle Orléans à Paris, là où le portent les nécessités professionnelles, les découvertes , rencontres ou expériences. Mais, il a l'œil, et s'il remarque quelque chose, s'il a un avis ou s'il désapprouve: il le dit. Toujours de façon concise et sans concession. Jamais ostentatoire, modeste, et sachant également soutenir des causes quand il le juge nécessaire.
Côté personnel, que sait-on: originaire de Talence, vit à Paris, anniversaire le 24 février (53 ans), a une petite fille -"sa princesse", une nièce (?) à Toulouse, aime le cinéma, le montage, la photo, la musique, les voyages - et prend des photos "de touriste" (<- ça n'est pas péjoratif, c'est simple), avec tantôt un œil d'enfant, tantôt un regard professionnel, humour et clins d'œil aussi parfois. Il joue de la guitare, apprécie la Red Bull (boisson énergisante), s'autorise quelques blagues (@Sylvain Drapaud: Hey Sylvain, ca flag?), quelques photos de blondes, un Brad Pitt par là, un Godzilla par ci. Tout est assumé.
Un Bruno Tran travaillant comme webmaster au Point (le journal) a-t-il un lien de parenté? Je ne sais pas. Il sont en contact mais je n'ai trouvé qu'un seul échange.
En somme, assez peu de choses, pas cachées, pas trop exposées.
Côté professionnel: un beau parcours, avec pour moi une inconnue: il semble passer directement de PCEM 2 (médecine) en 1979 à analyste-programmeur chez Cap Sogeti Gemini (de 1980 à 1985).
L'essentiel de ce qu'il laisse comme traces est constitué d'interventions professionnelles - ou professionnelles et d'échanges amicaux - d'informations programmation et développement (pointues), médias sociaux, Web, Web design, etc. On le croise à des #twittdéj, un Café des community managers, et, de façon générale, toujours partant - quand il en a le temps - pour rencontrer les autres IRL (in real life - donc). A Paris, c'est certes plus pratique, même côté Web. Il est par ailleurs deux fois cité au Top 100 des utilisateurs francophones à suivre sur Twitter.
D'ailleurs, lecture recommandée par ici - sur les blogs emplois - de cet article qu'on lui doit:
Trouver un emploi grâce aux réseaux sociaux (23 juillet 2009). Extrait:
(...) Comme toute construction, le réseau et la réputation doivent s'entretenir. De la même façon que vous passez une demi-heure ou une heure par jour pour lire et répondre à vos courriels, passez au moins trente minutes par jour à entretenir votre réseau et à surveiller votre réputation. Suivez l'actualité, répondez aux commentaires, créez du contenu, initiez des événements, agrandissez votre réseau… Et surtout n'hésitez pas à rencontrer vos contacts dans la vraie vie, c'est encore le meilleur moyen d'entretenir et de développer les liens. Mais n'oubliez pas que l'objectif est de se faire remarquer par des employeurs potentiels.(...)
Et, je dois bien dire qu'il met tout ceci en pratique et que j'ai - ce faisant - pris une grande leçon côté identité numérique. Il y a une constance quasi sans faille dans sa présence, ce qu'il publie et la façon dont il intervient (avec même des ajustements progressifs). Chapeau bas!
Merci Pierre.