Kim Källström a peut-être franchi ces dernières semaines un nouveau cap (inespéré) au sein de l'Olympique lyonnais.
Véritable roue de secours de l'OL la saison dernière, un rôle qui l'a poussé tour à tour au poste de milieu gauche et de latéral, l'avenir du suédois sous le maillot rhodanien était loin d'être assuré. Pas faute de talent bien sûr, ses dernières caps en équipe de Suède prouvant à ses plus virulents détracteurs qu'il n'a jamais perdu le niveau qui l'avait amené en 2006 à intégrer l'OL de Gerard Houillier.
En cause certainement, un système de jeu historique, adapté certes au maître à jouer Juninho, qui n'a malheureusement jamais permis de mettre en avant toutes les qualités du natif de Sandviken.
Plus l'été 2009/10 approchait, plus il était impensable que Kim Kallström resterait lyonnais une saison supplémentaire. En mal de temps de jeu depuis de nombreux mois et écarté par un Claude Puel le considérant plus comme le joker de luxe, l'OL aurait facilement pu cédé à la tentation de céder le suédois au plus offrant.
Aujourd'hui, la donne semble différente. Hauteur d'une préparation époustoufflante, qui l'a amené à marquer les trois derniers buts de l'Olympique lyonnais et à réaliser des prestations convaincantes dans le milieu à deux du nouveau dispositif tactique de coach Puel, Källström semble enfin avoir trouvé sa place.
Sur le plan défensif, le suédois ne semble pas rougir de la comparaison avec Jean II Makoun, en partie grâce à un sens de l'abnégation jamais décrié. Et sur ses dernières prestations, les qualités offensives et de relayeur de Kim Kallström lui permettent de sortir largement vainqueur du jeu de la complémentarité, le grand chantier qui doit amener Claude Puel à trouver le partenaire idéal de l'indéboulonnable Jérémy Toulalan. Pari gagné ?