Depuis quelques jours, d’après nos oracles cette fois c’est sûr la reprise est là ; même si bien entendu sur les questions accessoires comme le chômage le tunnel est encore long.
Franchement, ce serait vraiment mesquin de s’arrêter à des considérations aussi puériles.
Des pousses vertes, aux signaux, au fond le seul débat qui compte est affaire de sémantique. Anticipant la liesse populaire, on peut déjà tirer un bilan de ces derniers mois des heureux bénéficiaires de cette crise si désormais on peut l’appeler comme tel, d’un certain point de vue parler « d’épisode salvateur » paraît plus approprié.
On savait nos sympathiques traders largement épargnés et grassement payés par les contribuables via les plans de soutien aux banques mais certaines entreprises aussi...
Rassurez-vous, cette réalité ne sera que peu commentée avec notre presse en délire car elle pourrait conforter les oiseaux de mauvais augure gauchisants. En effet, des statistiques très intéressantes sont tombées hier aux Etats Unis… la productivité a bondi de 6,4% en rythme annuel, mieux les coûts unitaires du travail ont reculé de 5,8%.
En clair, et ce n’est pas moi qui le dit mais un éminent spécialiste d’une respectable institution « on peut produire plus avec moins de gens » ; cela signifie donc que l’économie dans son mode de fonctionnement actuel (et sa philosphie) va continuer à détruire de l’emplois (à noter qu’en France on atteint des records).
Au fait, ces saignées n’avaient pas pour finalité de préserver l’outil économique seulement de maintenir le profit de quelques uns.
Si il y a encore des cons pour croire à la moralisation du capitalisme, les mêmes gogos croiront probablement aussi à la prise en compte des questions environnementales par les puissants.
La conférence climat de Copenhague ça rapportera combien ?