En 1990, la sortie internationale du film de Gary Marshall, Pretty Woman, avec Richard Gere et Julia Roberts en tête d’affiche, connaît un succès immédiat qui fait depuis de ce film un grand classique de la comédie sentimentale. Sur fond de romance à l’américaine où l’amour vainc les différences sociales et le qu’en dira-t-on, le film marque l’avènement de Beverly Hills, le quartier le plus huppé de Los Angeles. Le pitch? Un riche homme d’affaires invite une jeune prostituée à passer contre ses «services», une semaine dans sa suite au Regent Beverly Wilshire, située sur Hollywood Boulevard. Les fétichistes du 7ème art seront déçus d’apprendre que seule la façade de l’hôtel est réelle, l’intérieur est en réalité un décor réalisé pour les besoins du film. Se consoleront-ils en regardant Le Flic de Beverly Hills avec Eddie Murphy où l’on aperçoit le «vrai» intérieur de l’hôtel?