Je trouve le même intérêt à ce film qu’à Still walking : reposant. Je n’y ai vu que le visage de Joan Crawford, beau, calme, et illuminé, comme il était d’usage à l’époque.
Le spectateur de 1945 partageait-il mon sentiment, devant ce drame d’une mère perdue par sa passion aveugle pour sa mauvaise graine de fille ? Drame qui finit bien tout de même, puisque la fille part en prison après avoir tué le bellâtre qu’elle a fait épouser à sa mère, et que cette dernière retrouve l’homme, terne mais honnête, qu’elle n’aurait jamais dû quitter.
Ce film est-il une description de ce qu’était le bien et le mal pour la société de l’époque ? Le bien, c’est la femme qui travaille dur, et qui fait fortune ? Le mal, ce sont les oisifs, sa fille, mais aussi son second mari, quelque peu aristocratique et européen, deux vices terrifiants ?