Conventions de Genève : 60 bougies aujourd’hui

Publié le 12 août 2009 par Frédéric Joli

Voilà, c’est aujourd’hui que le Droit international humanitaire fête ses 60 ans.

Le 12 août 1949 étaient réunies, à Genève, les quatre traités internationaux protégeant les soldats blessés ou faits prisonniers et les civils ; en clair tous ceux qui ne prennent plus (ou pas) part aux hostilités (en pied de note une interview audio à écouter).

Il s’agit donc d’un anniversaire important, universel oserais-je dire puisque 194 Etats sont aujourd’hui parties à ces textes de droit international public. Ces textes qui sont le noyaux dur de la protection des gens en temps de guerre. Ces textes censés mettre des limites à la barbarie.

Cet anniversaire est aussi celui de la lente et patiente saga de la construction du Droit international Humanitaire initiée en 1864 par une quinte de suisses, dont le fameux Henry Dunant.

Pour l’occasion, le CICR a commandé une vaste étude sur l’impact des guerres sur les populations ainsi qu’un sondage réalisé auprès de milliers de victimes issues de huit pays affectés par un conflit armé.

A l’instar de l’exergue du Canard Enchaîné, “La liberté de la presse ne s’use que si l’on ne s’en sert pas”, le Droit international humanitaire, le DIH, ne vieillit que s’il n’est ni respecté ni appliqué.

Quoiqu’il en soit, il demeure pertinent en tout temps et en toute circonstance ; une responsabilité qui incombe aux Etats et plus largement à tous les porteurs d’armes.

J’ai joint par téléphone Knut Doermann, chef de la division juridique du CICR à Genève : itw-knut-doermann-conventions-de-geneve.1250003154.mp3

On peut également lire son interview parue récemment dans Le Temps et Le Monde.

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