Tous les marketeurs connaissent l’échelle de Maslow, mais cette fois ce n’est pas de besoins, mais de l’influence du BNB « Bonheur Brut National » sur la consommation et le marketing que je voulais soumettre à votre sagacité.
Comme chaque fois avec les sujets ‘trendy’, diverses études et méthodologie s’affrontent. Des spécialistes apparaissent un peu partout et malgré le brouhaha des questions intéressantes sont soulevées.
La première qui me vient en regardant le classement et la carte du monde est « pourquoi la France dont tous les indicateurs devraient être dans le vert ne se classe qu’à la 69ième place dans certains classement à 15ième dans d’autres !?!? Une place assez moyenne quel que soit le classement.
Pourtant la France est un pays riche, avec un PIB important et une dette abyssale issue principalement d’un état qui n’a eu de cesse de dépenser pour le bien-être de tous. Mais comme l’avait dit Robert Kennedy : « Le PIB mesure à peu près tout, sauf ce qui rend la vie digne d’être vécue ».
En tout cas dans la pub française, le bonheur est une thématique à part entière, un produit qui fait vendre des produits. Alors pourquoi si peu d’efficacité, pourquoi si peut de bonheur perçu par les Français ?
Sans doute l’écart entre la réalité et la perception de celle-ci. Irais-je jusqu’à osez soulever une autre question: les Français seraient-ils d’éternels insatisfaits ? Ou pire ! Le bonheur serait-il une condition nécessaire mais non suffisante à la consommation ? Ce serait un peu comme entre la satisfaction et la fidélité. Le cauchemar des pubarts ! Il va falloir trouver autre chose…
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