Heureusement, immédiatement, ou presque, j’ai senti que le drame serait épargné. L’histoire était sympa, les personnages attachants. C’est donc une chouette surprise globalement.
Alors évidemment, je ne retrouve pas la verve des débuts, ni le plaisir que j’avais eu, celui de la découverte. Mais l’ensemble est satisfaisant, le livre se lit tout seul et la plume de Douglas est toujours aussi efficace et subtile.
Je ne peux même pas dire réellement pourquoi l’alchimie n’a pas été parfaite cette fois encore. Je peux juste dire que c’était mieux. Beaucoup mieux. Mais pas encore aussi bien. C’est un peu le problème quand on adore quelqu’un ou quelque chose, nos attentes sont plus grandes et notre esprit critique plus affûté, du moins en ce qui me concerne. Mais ça reste un livre que je recommande, peut-être en poche par contre.
Le Résumé : Jane n’a que treize ans lorsque, lors d’un dîner à l’ambiance particulièrement lourde, elle annonce à ses parents qu’elle ne se mariera jamais. Une phrase d’apparence anodine aux conséquences désastreuses : son père quitte le foyer presque sur-le-champ ; quant à sa mère, elle tient Jane pour directement responsable de l’échec de son mariage. Quelques années plus tard, étudiante en lettres à Harvard, Jane entame une liaison avec son professeur. Pendant quatre ans, elle vit dans l’ombre mais heureuse avec cet homme qui la fascine. Bonheur brutalement interrompu par la mort de son amant, dans des circonstances obscures. Jane trouve alors un poste dans une très lucrative entreprise de trading. Mais en voulant faire parvenir de l’argent à son père qui se prétend ruiné, Jane attire l’attention du FBI qui lui révèle les véritables occupations de celui qui est en fait un escroc international.
Ma Note : 14/20