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Al Gore insiste sur les engagements pris par le parti démocrate en matière de climat.
Al Gore rappelle que la "véritable nouvelle frontière" réside dans la mise en oeuvre d'un changement d'attitude face à l'environnement.
Al Gore a aidé l'opinion Américaine à franchir l'étape de l'aveu. La société a admis qu'elle n'a pas toujours fait ce qu'elle devait pour limiter les dégâts et encore moins pour améliorer les choses.
Il a aidé l'opinion à franchir une seconde étape qui consiste à identifier où en est la société Américaine, les évolutions nécessaires, les mesures pour que les évolutions deviennent possibles.
La troisième étape est celle de la responsabilité. Comment est-il possible collectivement et individuellement de positionner les engagements pour que chacun adopte une attitude responsable pour atteindre les objectifs fixés ?
Sous cet angle là, Al Gore a ouvert une nouvelle dialectique. Il ne s'agit plus d'une crise environnementale mais d'une crise démocratique. Cette étape avait été franchie lors de l'intervention d'Al Gore le 21 mars 2007 à la Chambre des Représentants.
Il reste la dernière étape qui réside dans la présentation globale de la démarche du nouveau sens moral collectif et individuel qui doit être manifesté par chacun pour que ce nouvel enjeu primordial entre dans les faits.
Pour cette dernière étape, le parti démocrate a tendance à laisser ses engagements sur le bord de la route ...