Dans un billet du mois de mai dernier, je faisais la promotion d’une pétition d’Acidus.
Cette association de défense du service public estime que par la diffusion de l’émission Desperate électrices la «TSR ne respecte pas son mandat de service public» car elle «prend les téléspectateurs, les femmes en particulier, pour des imbéciles politiques». Acidus demandait alors à la TSR de renoncer à la diffusion de cette émission pour la remplacer par une véritable émission d’information de service public.
J’eus l’honneur de recevoir un commentaire personnel du journaliste Michel Zendali disant en substance qu’une telle pétition est un jugement avant l’heure, voire une censure. Il fit aussi une allusion à de supposés procès qui se dérouleraient au POP … L’attaque était certes vive, mais la réaction un peu facile.
Réaction d’autant plus déplacée que, même après avoir vu l’émission, je ne retire personnellement pas un mot au texte de la pétition. Mais il y a beaucoup plus intéressant.
L’émission vient de se faire épingler par Médiatic, l’organe de la SRT-Société des auditeurs-téléspectateurs de la RSR et de la TSR dans son n° 123 du 5 octobre 2007, dans lequel on trouve à la page 2 :
Tant la TSR que la RSR ont inscrit des nouveautés à leurs programmes de rentrée. Parmi ceux-ci, Desperate Electrices, bâti sur le même scénario qu’une célèbre série télévisée, visait à toucher un public plus large à la veille des élections fédérales. Raté! Au terme de la première émission, les membres du Conseil des programmes n’ont pas apprécié le ton dénoncé comme moqueur du journaliste et le choix des intervenantes, pas représentatif du tout de l’électorat féminin à leurs yeux! «Le public a pourtant réagi plutôt positivement à cette émission en six épisodes, tournés dans les cantons romands» a précisé Gilles Pache.
Je n’en rajouterai pas …