Le cri du chocolat

Publié le 09 août 2009 par Desfraises
Je revenais de la ville, tard, quand j’ai entendu le cri du chocolat. Ni une ni deux, je cours jusqu’au frigo et là, j’avise la plaquette de chocolat qui me nargue éhontément : « je t’ai bien eu ! » semble-t-elle me dire, l’œil narquois. « Désormais, tu vas être obligé de me manger. Et plus vite que ça ! » Je m’exécute. Je ne bataille pas avec le chocolat. Pas à une heure du matin.
Une drogue n’allant jamais seule, j’accompagne ma dose de chocolat d’une dose d’Internet. Sait-on jamais…
Je vous entends glousser : « Quelle différence y a-t-il entre un mail lu à 1h du matin et ce même mail lu 7 ou 8 heures plus tard ? Il ne bougera pas de ton sacro-saint Outlook. Non, il ne se fera pas la malle, ton mail. »
Euh… Oh hé hein bon ! (Z’avez vu, là, l’argument de la mort qui tue ?)
Passant par twitter, ce fameux site de micro-blogging dont la récente panne a affolé ses 250 millions d’usagers, je vois un tweet (image ci-dessous) posté par Gaël, l’écureuillophile.

Je ne lui signale pas que "maronniers" prend deux r. Je ne me suis pas fait que des amis* sur la toile en signalant à Marianne2.fr ou à Rue89 des fautes d’orthographe grosses comme la connerie de J2M. (A la différence près que Rue89 s’est fendu d’un message et a corrigé l’article ; Marianne2.fr ? des feignasses.)
Où en étais-je, déjà ? Ah oui, au marronnier de Gaël. Son écureuil préféré avait sûrement croqué le r manquant. Je file lire le billet, et là, ô stupeur! je me vois, ou plutôt je lis mon nom. La crapule me propose, que dis-je, me somme d’écrire un machin sur mes habitudes chocolatesques. Mais comment a-t-il su que je m’empiffrais de chocolat ?
Comme je ne voudrais pas m’attirer la scoumoune, je participe donc à la chaîne lancée par Férocias qui a refilé le bébé à Gaël qui me l’a refilée à son tour.
Quatre questions :
1/ Quel type de chocolat ?
2/ Sous quelle forme ?
3/ Quelle origine ?
4/ Un dessert au chocolat ?
Mes réponses :
1/ N’en déplaise aux puristes, je suis 100% chocolat au lait. Non, je n’ai pas beaucoup grandi.
2/ En intraveineuse. Ou pour être plus sérieux, cf. l’illustration de la marque que je n’ai pas floutée. Pardon, madame CSA. Veille-t-elle sur Internet ?
3/ Du rayon chocolat du supermarché, banane !
4/ Non. Je ne suis pas dessert-au-chocolat.
Oh ben mince, alors ! Voilà que le chocolat a dégouliné sur la touche échap.
Je me dépêche de refiler le bébé à Julie qui est dans un Souchon-state-of-mind, à Matoo qui a d’autres chats à fouetter que de participer à ces babillages – mais c’est une façon de lui renvoyer l’ascenseur pour ma présence dans sa séquence "liage", à Océane qui va revenir de wacances exprès, à Hypos si elle n’a pas déjà été victime de la chose. Et puis qui veut.
*OK, ça n’a aucun rapport avec le chocolat, mais bon, « je fais ce que je veux avec mes cheveux. » Il n’avait pas tout à fait tort quant à l’art et la manière de lui signaler les fautes qui émaillaient ses articles. J’étais mal luné, agressif. Oui, il n’est jamais trop tard pour reconnaître ses torts. Luc, je te présente mes excuses.