La Nouvelle-Calédonie compte 289 écoles, 51 collèges, 11 lycées professionnels et 8 lycées d’enseignement général et technologique ; soit près de 68.550 élèves. La population étudiante est plus discrète bien sûr, mais l’accroissement de la population favorise le renforcement de l’offre de formation locale. De 500 étudiants en 1990, le territoire est passé à près de 3.600 étudiants en 2008 (5.400 si on y ajoute les calédoniens qui étudient en métropole).
L’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC), a été créée en 1987. Le nombre d’inscriptions augmente chaque année de 5% à 6%. A la rentrée 2009, l’université comptait près de 2.800 étudiants. L’UNC propose 26 formations (initiales ou continues) regroupées au sein de trois départements : sciences et techniques ; droit, économie et gestion ; lettres, langues et sciences humaines. L’IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) est rattaché à l’UNC et compte près de 160 étudiants. Les lycées offrent des formations supérieures spécialisées, des BTS très variés, ainsi que des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles. Un grand nombre de formations y est disponible mais l’accès est limité en raison du nombre de places. Il y avait environ 750 inscrits en 2008. Le territoire compte aussi une École de Gestion et de Commerce (EGC), une école d’infirmières et une École Normale d’Enseignement Privé. Sur son site, le vice-rectorat de Nouvelle-Calédonie propose une liste des formations de l’enseignement supérieur dispensées en Nouvelle-Calédonie.
Même si l’offre s’est considérablement élargie en dix ans, les Calédoniens sont souvent obligés de s’expatrier quelques années pour effectuer leurs études supérieures. En 2008, ils étaient environ 1.800 à étudier en dehors du territoire (soit 33% des étudiants calédoniens). La plupart d’entre eux choisissent la métropole (principalement Paris, Toulouse et Montpellier), mais certains optent pour l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, plus proches. Mis en place en 2002, le passeport mobilité ouvre droit à un billet d’avion aller-retour par an, entre la Nouvelle-Calédonie et le lieu d’études. A Paris, la Maison de la Nouvelle-Calédonie possède un espace étudiants visant à orienter les étudiants dans leurs démarches (logement, formalités bancaires, gestion des bourses, etc.).
Le choix de l’orientation est assez déterminant lorsqu’il s’agit de trouver sa place sur le marché du travail calédonien. L’Université a mis en place des formations professionnelles, adaptées au contexte local, sur des secteurs tels que le tourisme, la biodiversité ou la gestion de l’environnement. L’Institut pour le Développement des Compétences en Nouvelle-Calédonie a réalisé une étude prospective des métiers porteurs pour les années à venir (jusqu’en 2013). Pour les étudiants avec le niveau BAC et plus, le top cinq des métiers porteurs est le suivant : Cadre technique de méthodes-ordonnancement planification ; Cadre technique d’entretien, maintenance, travaux neufs ; Infirmier généraliste ; Chef de chantier du BTP ; Cadre technique d’hygiène et sécurité. La Nouvelle-Calédonie est actuellement considérée comme étant en situation de plein emploi, certains secteurs sont donc sous tension et recherchent désespérément du personnel diplômé. N’hésitez pas à consulter notre article consacré au marché de l’emploi calédonien
Auteur: Blandine Guillet.