Magazine Cinéma

Whatever works

Par Missacacia
Whatever works
Film de Woody Allen (2009)
Avec Evan Rachel Wood, Henry Cavill, Larry David, Patricia Clarkson, Kristen Johnston, Michael McKean, Ed Begley Jr., Cassidy Gard, John Gallagher Jr...
Ancien phycisien, Boris vit seul à New York, cultivant un cynisme et une misanthropie qu'il ne cache pas. Un soir il rencontre Melody qui a quitté la maison familiale et cherche un endroit où dormir quelques jours. Contre toute attente, il l'héberge et finit par bien s'entendre avec elle. Des mois plus tard, elle vit toujours avec lui, et voit débarquer sa mère qui vient tout juste de retrouver sa trace...
Whatever works est un film qui m'attirait plus pour ses acteurs (et son réalisateur) que pour son histoire. Avec un peu de mal au début, surtout pour le personnage de Boris assez agaçant, j'ai ensuite bien apprécié la relation entre lui et Melody. Elle lui redonne goût et confiance en l'être humain qui lui manquait et en même temps, elle perd peu à peu de sa naïveté. Larry David retrouve un rôle similaire à celui de sa série Curb your enthousiasm (que je n'ai pas suivi), et même si par moment je décrochais devant ses monologues du début, sa façon de voir les choses et d'analyser l'être humain est assez amusante, malgré des propos déplorables. Evan Rachel Wood fait quant à elle une jolie entrée dans l'univers d'Allen, avec un côté super touchant. Et comme souvent, Patricia Clarkson est juste parfaite.
Au niveau de la mise en scène, j'ai trouvé que par moment cela ressemblait à une scène de théâtre, dans l'intonation des voix et les sons de l'appartement, fabuleux soit dit en passant. Ce n'est pas un reproche, mais cela crée une ambiance particulière (où je me suis peut-être focalisée là-dessus sans trop savoir pourquoi). Le film est bien construit, j'ai trouvé amusant aussi que Boris parle directement au public, entre autres choses, cela m'a fait penser au film Annie Hall. Boris fait beaucoup pensé à Woody, tout comme l'histoire d'ailleurs... les petites manies, le fait de vieillir, son côté très bavard, sauf que Boris est beaucoup plus sûr de lui.

Whatever works est un film où j'ai eu du mal à m'immerger, mais je ne regrette pas du tout la suite de l'aventure. Henri Cavill fait aussi partie du casting, apparaît tardivement mais a son petit effet séduisant, nous laissant sur une note enjouée et agréable. 4.5/6



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