Du bien moral, quitte à en être ridicule
Bella tombe enceinte : la morale est sauve, c'est après le mariage, mais enfin, c'est un vampire qui est le père. Oserons-nous rappeler qu'un vampire est une chair morte ? A priori, pas d'éjaculation... mais la magie du roman opère : ce qui est tragique, c'est que l'enfant qu'elle porte va la tuer. Réaction logique ? L'avortement ? Sûrement pas, c'est anti-chrétien, et elle préfère mourir en donner une vie, que de vivre dans la souillure de cette interruption de grossesse.
Sauf que coucher et qui plus est, se marier, avec un vampire, l'église ne doit pas spécialement cautionner. De même, une fois morte, elle revient, ressuscitée par le bel Édouard, et donc, elle passe du côté vampirique de la force. En somme, elle devient une créature maudite...
Oui, mais peu importe, parce qu'elle a respecté la morale judéo-chrétienne, en ne couchant pas avant le mariage, en admettant que le sexe, c'est sale, en dehors des draps blancs du lit nuptial, et tout ce qui fait que les livres de Meyer prennent activement part au plan américain d'une administration secrète montée sous Georges Bush visant à la Désinformation sexuelle, par un programme fédéral bien mené. L'Abstinence y tient une très grande part.
Étrangement, les vampires non...