Restons dans les chiffres et les lettres - facile... - avec les informations que livre O'Reilly. L'angoisse des éditeurs, parmi d'autres, lorsque l'on parle de numérique, c'est de voir les ventes d'ebooks cannibaliser celles de pbooks (numérique contre papier, le problème ne date pas d'hier).
Mais O'Reilly propose une approche pragmatique : comparer les ventes faites sur leur site entre ebooks et pbooks. De fait, avec des tarifs moins élevés, les livres numériques peuvent faire peur au chiffre d'affaires d'une maison.
Au cours des 18 derniers mois, on le voit bien, les ventes de papier n'ont pas du tout été impactées par le numérique, bien au contraire. Si l'on constate une baisse globale, avec légère remontée en juin, les deux secteurs suivent à peu près les mêmes orientations.
Selon une analyse effectuée par Roger Magoulas, les ventes en déclin pour le papier proviendraient d'ailleurs plus d'une baisse de la demande depuis l'apparition de la crise financière, que d'un impact négatif des livres numériques.