Selon l’Association pour le commerce et les services en ligne (ACSEL) et le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), les cybermarchands français ont généré un revenu de 1M€ durant le second trimestre 2008. En terme de saisonnalité, on notera que le chaque trimestre est plus fort que le précédent, c’est à dire que le premier trimestre d’une année donnée sera moins fort que le deuxième trimestre et ainsi de suite: Q1 < Q2 < Q3 < Q4.
Pour autant l’ACSEL et PwC établissent se lissage en excluant les revenus liés aux agences de voyage en ligne. Vu le contexte des prix des carburants à la hausse, il est clair que le graphique ci-dessous sous-estime l’accélération de la croissance du e-commerce en France.
La Fédération des entreprises de vente à distance (FEVAD) réalise un rapport annuel sur l’ensemble des revenus du e-commerce qui corrige cette différentiation. D’après elle, les ventes en ligne en France atteindront 20.9M€ cette année. Cela comprend à la fois les dépenses liées aux agences de voyage en ligne ainsi qu’à l’activité du B2B. A ce rythme, notre économie numérique devrait valoir près de 32M€ d’ici 2010.
Sans se lancer dans une comparaison perdue d’avance avec les pays émergents, on voit bien qu’il est encore un peu tôt pour dire que la croissance du e-commerce en France est morte ! Reste à savoir quelle innovation, quelle idée et quels nouveaux consommateurs vont concrétiser cette croissance… Je vote pour les voyages en ligne, la personnalisation de biens (MEconomy) et évidemment le mobile / paiement nomade. D’autres idées ?
Grégory Raby
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